Soif de vivre, Désir du Christ ! — Paroisse Saint-François d’Assise en vallée d’Arve

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Soif de vivre, Désir du Christ !

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 17 février

Pour ce 7edimanche du Temps Ordinaire, la prière d’ouverture de la messe est ainsi formulée: « Dieu tout-puissant, nous t’en prions: accorde-nous de conformer à ta volonté nos paroles et nos actes dans une inlassable recherche des biens spirituels.» Nous demandons donc au Seigneur de contribuer à la mise en conformité de nos paroles et de nos actes avec sa volonté. Une mise en conformité qui permet que nous soyons réellement fils et filles de Dieu. Nous exprimons ainsi notre désir que notre vie, dans les dimensions concrètes et sensibles de nos paroles et de nos actes, reflètent notre ressemblance à celui qui s’est révélé à nous comme Père. Nous voulons ressembler à notre Père des cieux, et ne pas nous contenter d’un titre de fils ou fille de Dieu sans consistance. Nous voulons que nos paroles et nos actes prennent une autre forme: celle de Dieu, notre créateur.Ce désir, cette attente s’accompagne d’un autre mouvement: la recherche inlassable des biens spirituels. Ces biens spirituels sont les biens que l’EspritSaint procure à notre propre esprit. Nous les désignons aussi biens du Ciel. Nous pouvons penser aux fruits de l’Esprit, cités par saint Paul: amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi. (Galates 5, 22-23)La recherche des biens spirituels est sans fin car ils dépasseront toujours notre propre attente, notre capacité à les recevoir. Cela implique que cette recherche occupe toute notre existence terrestre, avec, par ailleurs, des hauts et des bas. Nous ne pourrons jamais dire que nous sommes au bout de notre quête spirituelle. Je pense que c’est plutôt le contraire: plus nous goutons aux biens spirituels, plus nous en avons soif. Recherchons avec ardeur la volonté du Seigneur et les biens du Ciel.

 


Vendredi 10 février 2023
« Seigneur Dieu, tu as promis d’habiter les cœurs droits et sincères. » Quelle belle ouverture pour notre prière commune en ce dimanche. Qu’il est bon de nous rappeler les promesses du Seigneur envers nous. Dans la formulation de cette promesse, je souligne la force du verbe habiter, qui exprime la permanence et la qualité de la présence du Seigneur avec nous, en nous. Pour autant qu’est belle la promesse, peut-être qu’une question demeure : ai-je un cœur droit et sincère ? Il s’agit bien de considérer ce qui habite au plus profond de notre esprit. J’ose croire que nombreux sont les hommes et les femmes au cœur droit et sincère, c’est-à-dire que leur intention profonde est de contribuer au bien des autres, d’accomplir le commandement laissé par Jésus : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. » Si beaucoup ne connaissent pas l’amour du Christ pour eux, en êtres humains créés à l’image et la ressemblance de Dieu, ils sont habités d’un désir sincère d’aimer les autres. 
Réjouis par la promesse du Seigneur, nous lui demandons ensuite : « Donne-nous, par ta grâce, de vivre de telle manière que tu puisses faire en nous ta demeure. » La formule « par ta grâce » souligne que tout ce que le Seigneur nous donne est un don gratuit. Il ne nous récompense pas de nos mérites ou efforts. Pour autant, notre bonheur s’accomplit dans la réalisation des bonnes intentions qui habitent notre cœur, de ces désirs profonds inspirés et éclairés par la volonté de Dieu. Notons que le mot demeure souligne ce qu’évoquait le verbe habiter au début de l’oraison.
Osons croire que la droiture et la sincérité présentes en notre cœur est la porte par laquelle le Seigneur vient demeurer en nous.



VENDREDI 2 FEVRIER 2023

L’oraison de ce 5ème dimanche du Temps Ordinaire débute en ces termes : « Dans ton inlassable tendresse, nous t’en prions, Seigneur. » La tendresse est-elle la première qualité que nous attribuons à Dieu ? Ne sommes-nous pas trop habités par l’image d’un Dieu exigeant, d’un Dieu sévère, qui moissonnerait là où il n’a pas semé, qui prendrait ce qu’il n’a pas donné ? (cf. Mt 25, 24 ; Lc 19, 21) Pourtant, avons-nous vraiment l’expérience que le Seigneur nous fait violence ? N’est-ce pas davantage nous qui nous faisons violence les uns aux autres, ou qui nous faisons violence à nous-mêmes ? Continuons donc de découvrir la tendresse du Seigneur pour chacune et chacun d’entre nous. Une tendresse sans limite, que le Seigneur ne se lasse pas de manifester. Comment ? Par la douceur d’un rayon de soleil matinal, par la beauté d’un paysage, par le sourire d’une personne, par la parole qui rassure ou encourage, etc.
Convaincus de la tendresse du Seigneur, nous lui demandons de veiller sur sa famille. Cette famille est premièrement celle de tous les baptisés, de tous ceux et celles qui se savent enfants de Dieu. La famille n’est-elle pas, le plus souvent, un lieu où s’exprime la tendresse des uns pour les autres ? Ainsi la famille des enfants de Dieu n’est-elle pas un lieu privilégié de l’expression de la tendresse du Seigneur ?
Cette demande est ensuite développée : « Elle s’appuie sur la grâce du ciel, son unique espérance ; qu’elle soit toujours assurée de ta protection. » S’appuyer sur la grâce du ciel est une manière d’exprimer la foi de la famille des chrétiens. Réjouissons-nous d’appartenir à cette famille qui ne compte pas sur ses seules forces humaines, mais prend appui sur les dons faits par le Seigneur.
 

 

VENDREDI 27 JANVIER 2023

En ce dimanche, l’oraison d’ouverture de la messe est composée de deux demandes, sans expression d’un trait de la foi chrétienne.

La première demande est ainsi formulée : « Accorde-nous, Seigneur notre Dieu, de pouvoir t’adorer de tout notre esprit. » Le verbe adorer vient du latin ad orare, qui signifie « s’adresser à ». Il exprime l’attitude de profond respect et d’amour du croyant qui se tourne vers le Seigneur et le prie comme l’unique Dieu. Cette attitude manifeste la place unique que Dieu occupe dans la vie du croyant. Pour les chrétiens, l’adoration est réservée à Dieu seul. La formule « adorer de tout notre esprit » fait écho à la parole de Jésus à la femme de Samarie : « L’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » (Jean 4, 23-24) L’adoration n’est donc pas d’abord une manière de prier, mais une disposition de l’esprit qui se tourne vers Dieu.

La seconde demande concerne notre relation aux humains : « Accorde-nous… d’avoir envers tous une vraie charité. » Les deux demandes ici formulées expriment notre désir de vivre le plus grand des commandements : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22, 37-39) La parole du Seigneur oriente notre volonté, mais sans son aide nous ne parvenons à réaliser ce que nous croyons être le meilleur pour nous.