Grandes figures — Diocèse d'Annecy

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Grandes figures

Saint Bernard d'Aoste

Saint Bernard, appelé Bernard de Menthon, Bernard d'Aoste ou Bernard des Alpes, Bernard du Mont-Joux, naît vers 1020. il entra chez les chanoines réguliers et fut ordonné prêtre. Il fut quarante ans archidiacre de l'évêque d'Aoste, visitant par monts et par vaux toutes les paroisses alpines, prenant un soin tout particulier des pèlerins et voyageurs qu'il rencontrait.

Pour eux, il construisit les hospices du Grand et du Petit Saint Bernard et il fonda une congrégation pour les desservir, lui donnant la Règle de Saint Augustin qu'ils observent encore. Homme des montagnes alpines et attentif à y faire régner la sécurité, saint Bernard est devenu le saint protecteur des troupes alpines au début des années 90, à l'initiative de l'aumônier de la B.I.M et du commandement de l'époque.

Archidiacre d'Aoste, il fonde vers 1050 un hospice, au col du Mont-Joux, qui porte désormais son nom : l'hospice du Grand-Saint-Bernard. Il reconstruit un hospice à Colonne-Joux, celui du Petit-Saint-Bernard. Prédicateur itinérant à succès, il meurt à Novare le 12 juin 1081 ou 1086 et y est enseveli le 15, jour retenu pour sa fête3. Il est canonisé par l'évêque de Novare, en 1123, inscrit au calendrier romain par le bienheureux Innocent XI, en 1681, puis déclaré patron des alpinistes, des voyageurs et habitants des Alpes par Pie XI, en 1923. Une légende du xve siècle le fait naître en 923 dans la famille de Menthon, et mourir en 10084. Source de confusions, cette légende inspire encore de nos jours ses biographies et son iconographie dominanteNé vers 1020, 

Déjà, en 1932, Pie XI avait proclamé saint Bernard patron des habitants des Alpes et de tous les alpinistes.

Il meurt à Novare (Italie) au cours d'un voyage en 1008 ou en 1081 où est son tombeau.

Saint Maurice

Patron de nombreuses paroisses ou chapelles, Maurice est mort pour défendre la foi aux premiers siècles de l'Église dans la région. Située en Suisse, l’Abbaye de Saint-Maurice d'Agaune a été fondée en 515 sur le tombeau des saints martyrs thébains Maurice et ses compagnons. Elle est une Congrégation de Chanoines réguliers de saint Augustin active dans la liturgie et le ministère des paroisses, de l’enseignement et des missions.

Bienheureux Jean d'Espagne

Le 22 janvier 1151, le Seigneur de Faucigny Aymon signait l'acte de fondation d'une Chartreuse sur ses terres. Sous le Priorat de saint Anselme, Ministre Général de l'Ordre des Chartreux, 6 moines furent envoyés au Reposoir, sous la conduite de leur Prieur, le Frère Jean d'Espagne, venant de la Grande-Chartreuse, pour y construire cette nouvelle fondation. Ainsi naissait la Chartreuse du Reposoir, alors située à l'entrée du village actuel, mais qui à l'époque était un désert. Sur la gauche en rentrant dans le village, la chapelle du Bienheureux Jean d'Espagne y a été érigée sur l'emplacement des premiers bâtiments.

Le site étant malheureusement propice aux inondations, les Fils de saint Bruno construirent de nouveaux bâtiments à l'emplacement actuel. Les Chartreux y restèrent jusqu'en 1901, alors expulsés pr la Révolution française. Les bâtiments y fûrent mis en vente vers 1920. Hors à ce moment là, la prieure du Carmel de Paray le Monial, Mère Marie de Jésus, se sent inspirée pour fonder un Carmel de la montagne. C'est alors que l'évêque d'Annecy, Mgr de la Villerabel, lui parle de la Chartreuse tombée à l'abandon, et de son souhait d'y faire revivre la vie contemplative. Elle l'achète en 1922. Beaucoup d'années de travail furent nécessaires pour la restaurer, en l'adaptant à la vie Carmélitaine. Néanmoins l'architecture Cartusienne, notament les maisonnettes individuelles des Pères Chartreux, constituées de 3 pièces se superposant et formant leur "cellule", y furent soigneusement préservées. Mère Marie de Jésus meurt en 1931, confiant à Mère Cécile de soin d'achever l'oeuvre. Le 15 octobre 1932 ( en la fête de sainte Thérèse d' Avila), la Chartreuse devient jeune Carmel.
Le bienheureux Jean d'Espagne se vit confié par le Ministre Général de l'Ordre Cartusien, dom Anselme (qui sera canonisé) le soin d' établir les "Coutumes" pour la branche féminine de l'Ordre qui venait de naître. C'est dire la place imminente qu'il a dans l' histoire des Chartreux ! Le bienheureux Jean d'Espagne est fêté le 25 juin. 
Source : site officiel du Carmel du Reposoir

Saint Germain de Talloires

Originaire des Flandres, Germain avait endossé l’habit des moines Bénédictins. C’est l’abbaye de Savigny (Diocèse de Lyon) qui l’envoya fonder le Prieuré de Talloires, en compagnie de quelques religieux et de son propre frère Ruph. Rodolphe, Roi de Bourgogne, alors suzerain de la Savoie, avait souhaité vivement cette fondation en vue de répondre aux désirs de sa pieuse et chère épouse Ermengarde. C’était en l’an de grâce 1018. Germain et ses compagnons bâtirent donc à Talloires, près du lac, un couvent qu’ils complétèrent d’une belle église dans le style roman de l’époque. Ce prieuré fut promu, en 1674, au rang d’abbaye.
Germain fut non seulement un bâtisseur, mais également un moine modèle et un prieur exemplaire. Une fois créé, le prieuré de Talloires, Germain entreprit un pèlerinage en Terre Sainte, fort périlleux et méritoire. À son retour, approchant de la cinquantaine et étant un homme sage, il fut désireux d’aller au-delà de la règle de Saint Benoit et de la vie en communauté.

Il choisit donc de se rapprocher encore plus de Dieu, et de se retirer en ermite. Germain vint alors s’installer dans un creux dominant l’abîme, à flanc de falaise. Il y pratiqua le jeûne et la prière.

Aussi longtemps qu’il le put, Germain descendit chaque matin par des chemins de brebis au monastère situé près du lac pour s’associer - dès l’aube et jusqu’au soir- à la vie religieuse de ses frères. Puis, à la nuit tombée, il remontait jusqu’à la grotte où il continuait à prier, humble et solitaire, pour être toujours plus proche de Dieu. La légende prétend qu’à force de prières, Germain aurait laissé la trace de ses genoux creusée dans la roche. Peu à peu, l’âge lui rendit le parcours de plus en plus difficile.

Quand il lui devint impossible d’effectuer ses périlleux trajets, Germain ne quitta plus sa grotte. Ses frères moines lui aménagèrent une petite cellule et un oratoire afin de pouvoir célébrer la messe. Il fut rappelé auprès du Seigneur à 96 ans, après avoir vécu 40 ans dans cette grotte. Germain fut enterré sous son oratoire, qui devint rapidement un lieu de culte et de recueillement. De nombreux miracles se produisirent.

Bienheureux Ponce de Faucigny 

Vénérable Anne de Guigné