Journée mondiale des pauvres : témoignages — Paroisse Saint-Bruno en vallée d'Arve

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Journée mondiale des pauvres : témoignages

Voici les témoignages que nous avons écoutés lors de la messe du 19 novembre, à Cluses.

Témoignage de Madeleine


Mes frères et sœurs en Christ, je voudrais vous témoigner ce que j’ai vécu lors du voyage fraternel à Paray-le-Monial du 23 au 27 octobre organisé par le service de la diaconie du diocèse. Ce voyage réunissait des personnes connaissant certaines précarités.
Pendant ce voyage, j’ai fait l’expérience de la fraternité. On était un groupe de plus de 75 personnes réunis comme une famille du Christ. Chacun pouvait partager ses difficultés et il était même content de le faire parce qu’il savait qu’il serait écouté. On était au-delà des apparences. On se sentait aimé pour ce qu’on est, en sécurité. On se soutenait mutuellement. Dieu m’a montré que tout être humain est utile à son frère. Il n’y a pas de grands et de petits dans la vie. Et quand on peut aider quelqu’un, on ressent de la joie qui s’installe en nous.

Témoignage de B.

Bonjour, je m’appelle B. Je suis né dans un petit village du Sénégal. Je vous remercie de m’accueillir, moi – un musulman. Il y a 5 ans j’ai été obligé de quitter mon pays car je ne pouvais plus faire vivre ma famille avec les petites cultures que je faisais.
J’ai été contraint de donner beaucoup, beaucoup d’argent à des passeurs – que je rembourse encore aujourd’hui – pour me conduire au Maroc, traverser la Méditerranée, et venir en Espagne, puis en France – grâce aussi à des bénévoles qui m’ont aidé. Comme beaucoup d’autres jeunes que j’ai rencontré dans mon exil.
Ce serait trop long de vous raconter toutes les grosses galères que j’ai dû endurer. Arrivé dans cette vallée, j’ai eu la chance de trouver du travail ; et je m’accroche beaucoup à ce travail car je dois faire vivre ma famille, ma femme et mon enfant restés au pays.
J’ai aussi la chance que mon employeur fait tout ce qu’il peut pour m’aider à régulariser ma situation car j’ai dû me cacher jusqu’à maintenant.
Il y a aussi beaucoup d’autres personnes autour de moi qui me soutiennent et cela m’aide beaucoup à tenir. Je vous remercie de m’avoir écouté.