Fraternité diaconale

Presque tous les diacres du diocèse et leurs épouses se sont retrouvés au foyer de charité La Flatière pour deux journées de récollection. Un temps  toujours très apprécié pour consolider les liens de fraternité et se ressourcer dans un cadre exceptionnel.

Cette année, ce fut autour du thème de la compassion. Nous avions invité le père Jésuite Martin Pochon comme intervenant. Le samedi, il a fait le lien entre compassion et consolation, en déclinant en deux parties son propos :

• Un Dieu qui console et par voie de conséquence...
• ...comment nous, nous pouvons consoler à notre tour.

Voici quelques points que j’ai retenus :  la consolation est la prise en compte de la détresse de ceux qui souffrent en se faisant proches d’eux dans une qualité de présence. Une manière de vivre en chrétien, qui suppose une reconnaissance de l’amour de Dieu pour nous, à l’origine de tout acte de charité. (Sens de l’action de grâce)

De la Pâque juive à la dernière Cène et à l’eucharistie, Dieu se donne inconditionnellement dans une totale gratuité. Tous les douze ont mangé le pain et bu à la coupe, y compris Pierre après avoir renié et Judas avant l’arrestation de Jésus.

Comme Jésus dans les Evangiles, nous sommes invités à nous laisser toucher par les rencontres inattendues de personnes qui ont besoin d’être consolées.

Comme lui, l’attitude de bienveillance, d’estime de la personne rencontrée, de foi en son dynamisme propre peut être source de transformation. Si comme elles, nous avons pu faire l’expérience de la vulnérabilité, alors avec l’aide de l’Esprit Saint, nous pouvons consoler à notre tour, selon les charismes de chacun.

En soirée, suite à la projection d’un conte de Noël, où l’on voit un père de famille pris dans les cercles du mal, avec des adversaires iniques, nous avons perçu l’importance de personnes proches qui vont l’aider à sortir de son désespoir : « Tu n’es pas que ce que tu crois être ».

Le dimanche matin, Martin Pochon a poursuivi son propos sur l’importance de l’eucharistie comme inséparable du « sacrement du frère ».

La vie divine que nous recevons est à partager avec nos frères en humanité, avec une attention aux plus petits.

Avec une insistance sur la dimension communautaire de la communion et pas seulement un acte individuel.  Le désir de Dieu est que nous devenions un seul corps pour porter au monde sa vie et sa paix. Comment faire pour que ce soit davantage signifiant ?

Bernadette et Gérard FAVRE

Les diacres du diocèse d'Annecy se retrouvent :

• 1 fois par an pour une recollection 
• 1 fois par an pour une rencontre avec l’évêque (vers février)
• Mais aussi en équipe locale