Dis-moi c’est qui Jésus, et Dieu il existe vraiment ? Et pourquoi allons-nous à la messe ? Que-est ce que cela veut dire être baptisé ? Comment je peux me préparer à la première communion…
Les enfants posent de nombreuses questions sur la foi. Il est plus ou moins facile d’y répondre… mais l’essentiel c’est d’en parler et surtout de leur montrer que Dieu est présent dans leur vie au quotidien !
Pourquoi inscrire son enfant au caté ?
Inscrire un enfant au catéchisme, c’est lui permettre de rencontrer Jésus et de découvrir que Dieu aime chacun d'entre nous : c'est lui faire connaître la richesse de la tradition chrétienne. C'est aussi lui donner l'occasion de réfléchir sur les questions qu'il se pose sur lui-même, le monde et Dieu, avec d'autres chrétiens : enfants, adultes, catéchistes, prêtres... Vos enfants seront accueillis dans des petits groupes par des catéchistes bénévoles, les parents sont également les bienvenus !
Le chemin de foi des enfants et des jeunes
Le catéchisme suit un chemin qui propose certains sacrements. Votre enfant peut commencer son cheminement avec ses copains de classe, en groupe de caté au sein de sa communauté locale dès le CE1. Au cours de sa troisième année de catéchèse, en route vers l'Eucharistie, il pourra faire sa première communion. Arrivé au collège, il pourra vivre la fête de la foi ou profession de foi. A l’approche des années lycées, on lui proposera de recevoir le sacrement de la Confirmation, étape primordiale dans la vie d'un jeune chrétien. Baptême, Communion et Confirmation sont les trois sacrements de l’initiation chrétienne : voilà trois magnifiques cadeaux à recevoir et à vivre pour être plus tard des adultes épanouis et remplis d’espérance !
Peut-on aller au catéchisme sans être baptisé ?
Bien sûr, on peut aller au catéchisme sans être baptisé ! De plus en plus d'enfants sont dans cette situation. Au cours de ces années de catéchèse, et s'il le désire, l'enfant pourra demander le baptême. Avec l'accord de ses parents, et en lien avec les catéchistes et le prêtre de la paroisse, il suivra une préparation en plusieurs étapes. Puis au bout de quelques temps, il recevra le baptême.
Les rencontres de caté :
Les enfants se retrouvent tous les quinze jours en petit groupe avec un(e) catéchiste. Autour de la Bible, de leur livre de caté, de vidéos, jeux, chants et prière, ils apprennent à découvrir Dieu dans leur vie, à mieux le connaître et à mieux le comprendre.
5 Dimanches de Saint Benoit permettront de vivre des moments de partage entre parents, et entre enfants, puis de vivre la messe ensemble pour répondre à l’invitation de Jésus.
Les enfants qui se préparent au baptême vivront quatre rencontres spécifiques pour la préparation de ce sacrement. Ceux qui se préparent à la première des communions auront la chance de vivre une belle journée de retraite en plus des temps forts des dimanches de Saint Benoit !
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter l’équipe caté ou à passer à la maison paroissiale :
st-benoit-cate@diocese-annecy.fr ou ktstbenoit74@gmail.com
Feuille d'inscription ci dessous
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Dimanche 11 juin 2023, une quarantaine de personnes étaient présentes pour la bénédiction de la nouvelle croix, et à la demande de la nouvelle bergère le troupeau d'ovins broutant sur le sommet et ses environs, a lui aussi reçu sa propre ration d'eau bénite !
Journée estivale et conviviale où la bonne humeur et les grans sourires étaient de mises.
D’après le livre Croix des cimes de Marc Potez et Daniel Grévoz, la croix de Pelluaz existait depuis longtemps. Thierry Curdy l’a remplacé en 1992, lors de la naissance de sa fille, puis en 2003 en ajoutant 3 figurines représentant les activités qu’il pratiquait : le parapente, le ski de randonnée et la randonnée pédestre.
C’est Noël Cottet, montagnard aguerri, qui décida de remettre ce symbole des montagnes chablaisiennes au sommet de la pointe de Pelluaz. « La croix était couché par terre, explique-t-il. Elle servait de banc, loin de l’idée que doit représenter un tel objet. »
Un travail collaboratif
Ce montagnard affiche à son actif 27 montagnes de plus de 4 000 mètres et la participation à la célèbre patrouille des glaciers. En accord avec le maire de l’époque, Joseph Trincat ,« on décide de remettre la croix là-haut ».
En 2019, c’est le nouveau maire, Pierre-André Jacquier qui donne son aval au montagnard pour réaliser l’ouvrage. Pour mener à bien son entreprise, Noël Cottet fait appel à toutes ses connaissances : chasseurs, montagnards, artisans… Aussitôt, Pascal lui fourni 2 morceaux de mélèze, un de 3,50 mètres et un de 1,50 mètre. Ciseau, maillet, scie, bédane… la croix prend forme sous les doigts de Noël Cottet, menuisier de formation. Julien façonnera le chapeau de cuivre qui coiffera la pointe de la croix, la protégeant ainsi des intempéries. La platine métallique pour maintenir l’objet, c’est Daniel qui s’en est chargé.
800 kilos de béton
La croix façonnée, c’est un socle en béton armé qu’il faut réaliser pour assurer son maintien au sol ainsi qu’aux intempéries. « Je suis monté préparer le terrain avec pioche, masse, fer à béton, fil de fer et tenaille dans le sac à dos, raconte Noël Cottet. J’ai décaissé le terrain, planté des barres dans le sol, monté l’armature de ferraille du socle et le vendredi 8 août 2020, le bétonnage pouvait s’effectuer. Mikael et son 4x4 nous monte le béton à l’arrivé du télésiège de Pelluaz. Puis nous avons monté les 800 kg de béton, bidons à la main, sur les 37 mètres de dénivelé restant pour atteindre le sommet. »
Il faudrait attendre près d’un an plus tard (notamment en raison du Covid) pour que la croix soit montée à la cabane de l’arrivée du télésiège.
C'est Christian Blugeon, aux manettes de son hélicoptère, positionne avec délicatesse la croix sur son socle, en juillet 2022.
Des centaines de croix sur les sommets
Des centaines de croix jalonnent les sommets du Chablais. « Après la reconversion opérée par saint François-de-Sales, l’Eglise a voulu affirmer sa présence sur le territoire. C’est l’époque où l’on plante des croix », expliquait dans nos colonnes Michaël Stehlin, professeur d’histoire-géographie.
Et ces croix des cimes n’ont jamais été abandonnées. Si l’une disparaît, elle est presque aussitôt remplacée sans aucune intervention institutionnelle. Davantage dans un souci de préservation du patrimoine que de religion.
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