La halte spirituelle de ce mercredi 13 août a peut-être été éprouvante avec la chaleur,
mais elle a surtout été émouvante, emplie de compassion fraternelle,
et source de réflexion sur comment suivre l’Évangile, dans des situations de conflit.
Elle a commencé dans l’église de Saint-Eustache, avec le témoignage de 4 enfants de déportés :
Guy a rendu compte des faits, Anne-Marie et Roger ont raconté ce qu’ils ont vu et ressenti
au moment où les allemands ont investi les lieux et emmené les hommes.
Quatre-vingt deux ans après (elle avait 10 ans, lui 4 ans et 1/2),
le traumatisme est toujours présent, encore lourd à porter, difficile à exprimer.
Gérard a eu le bonheur de retrouver son papa, et il tient, avec l’association des enfants de déportés,
à ne pas laisser oublier cet épisode tragique.
Après ces témoignages, un silence respectueux s’est installé, et puis un échange s’est amorcé :
la haine contre les allemands, contre les maquisards à l’origine du drame ?
Comment vivre après, en gardant ce traumatisme ? Comment pardonner ?
Les enfants sont unanimes pour rendre hommage à leurs mamans,
qui, les élevant avec les valeurs de travail, de respect et de foi chrétienne,
leur ont permis de devenir des adultes responsables, malgré l’absence d’un papa.
Puis tout le monde (un peu plus de 60 personnes) s’est mis en route vers la salle proche,
pour continuer la journée et méditer sur l’acte d’héroïsme des martyrs d’Agaune,
légionnaires dont le chef a donné son nom à la commune voisine, La Chapelle St-Maurice.
Père Clément et des membres de l’association des familles des déportés ont raconté leur première rencontre,
lorsque le groupe, lors d’une sortie, il y a quelques années, s’était trouvé démuni
devant la porte fermée de l’église de Myans, « visite surprise » de leur programme.
Et qui avait entendu leur déception ?
Puis ouvert, offert une visite“ hors horaire”,
raconté l’éboulement du Mont Granier en 1248, à l’origine de la dévotion pour le lieu ?
Père Clément, recteur du sanctuaire de Myans !
Et l'intervenant du jour !
Pause pique-nique, dans la joie, la fraternité, on découvre que l’on connaît un tel, on fait connaissance...
L’après-midi a été une lecture suivie du récit de la passion des martyrs d’Agaune, rédigée par saint Eucher de Lyon,
une méditation sur la non-violence, l’obéissance (au sens réel : écoute en profondeur),
sur l’obéissance à l’Évangile, sur le respect de la vie humaine, sur l’amour fraternel, le mystère / sacrement…
Que ferait le Christ à ma place ?
Ce qui est sacrilège, c’est toucher à la vie d’un être humain…
"La différence n’est pas entre sacré et profane, mais entre sacré et profané"…
En fin d'après-midi, retour à l'église de St-Eustache, pour la messe.
Pour relire le récit, sur l’ordinateur, internet, aller sur le site AELF, choisir “les heures”, puis “calendrier suisse”,
puis la date du 22 septembre (jour de la saint Maurice, aussi patron de la Savoie).
Rattaché à
En images
Ce dimanche, non, ce vendredi, nous fêtions l'Assomption de la Vierge Marie... les orthodoxes parlent de Dormition...
C'était fête, et l'église de Saint-Jorioz était comble, quelques personnes ont bien voulu rejoindre le choeur pour pouvoir s'asseoir.
Père Alain avait revêtu la chasuble arc-en-ciel des JMJ, et son homélie a été suivie attentivement, appréciée.
Il a rappelé que Marie est patronne principale de la France,
comment à chaque apparition, elle a montré par ses demandes ou ses conseils
qu'elle suit les souffrances du monde, et veille sur nous,
que nous pouvons nous placer sous sa protection et solliciter son intercession.
Après la communion, deux jeunes paroissiens, Éléonore et Augustin,
ont témoigné de leur participation au tout récent jubilé des jeunes à Rome.
Deux témoignages frais et vivants, d'une expérience de partage de foi profonde et nourrissante, encourageante.
Une célébration recueillie, avec une assembée chantante.
Merci Marie, notre Mère du ciel.
A Sevrier, l'Assomption de la Vierge Marie a été fêtée à la Grotte de Sevrier, et a accueilli les fidèles et les folkloristes du groupe "Pasian di Prato" d'Udine en Italie. Le groupe, qui a entonné deux chants pendant la célébration, était l'invité d'honneur de la 20e Semaine européenne de Sevrier. La messe a été suivie de l'apéritif-concert, organisé par les Amis du Terroir autour du four à pain.
Rattaché à
En images