Cette rencontre 2025 a permis de connaître de "mettre un nom sur de nouveaux visages"
ou d'approcher de nouvelles "recrues" que l'on a "repéré" lors de célébrations, sans pouvoir les aborder.
Père John a accueilli les participants
avec la lecture d'un extrait de la lettre de saint Paul aux Romains,
celui que notre évêque nous invite justement à relire
en début de sa 2ème lettre pastorale "Espérance et fraternité",
suivie d'une prière de bénédiction et une pensée pour les absents
(malades, hospitalisés, fatigués, encore en activité").
Les bénévoles, a-t-il dit, sont les "main d'oeuvre" de la paroisse :
mains qui réparent, écrivent, guident les chants, consolent, saluent...
Les participants ont ensuite été invités à se rapprocher
de personnes inconnues pour faire connaissance et échanger sur leur bénévolat.
La soirée s'est terminée autour d'un repas canadien, dans la joie et la simplicité.
Avant le départ, Marie-Thérèse Vandame, déléguée générale *,
a rappelé le rassemblement intergénérationnel diocésain
à Rochexpo samedi 29 novembre 2025,
auquel nous sommes TOUS INVITÉS, en cette année sainte !
* Un(e) délégué(e) général(e) travaille en étroite collaboration
avec le vicaire général (Père Emmanuel Blanc)
et prête son concours à notre évêque Yves Le Saux,
dans le gouvernement du diocèse, participant donc au conseil épiscopal et autres conseils qui entourent l'évêque.
Marie-Thérèse accompagne la curie diocésaine, soit les services diocésains.
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Ce 22 juin 2025, c'était la fête du Saint-Sacrement, et nous avons renoué avec la tradition,
par une procession, autour de l'église.
C'était aussi fête dans certaines familles :
quatre enfants ont fait leur entrée en Église, ils ont demandé le baptême.
ils ont été accueillis par Père John, qui les a marqués du signe de la croix sur le front, et a invités leurs parents
à les signer aussi sur l'oreille, les yeux, la bouche, l'épaule, et enfin le coeur.
Marie a ensuite remis à chacun une croix.
Onze autres faisaient leur profession de foi, et ont reçu la lumière et une croix.
L'homélie de Père John sur le Saint-Sacrement, le cadeau le plus important que Dieu a donné à l'homme,
qui donne force et confiance.
La fin de célébration s'est chargée d'émotion,
car Marie prend sa retraite, et quitte le service d'aumônerie du collège, au bout de 10 ans.
Échange et remerciements se sont poursuivis autour d'un apéritif et d'un repas partagé,
qui a permis de nouveaux contacts ou des retrouvailles.
Déjà on pense aux inscriptions pour 2025-2026 !
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La halte spirituelle de ce mercredi 13 août a peut-être été éprouvante avec la chaleur,
mais elle a surtout été émouvante, emplie de compassion fraternelle,
et source de réflexion sur comment suivre l’Évangile, dans des situations de conflit.
Elle a commencé dans l’église de Saint-Eustache, avec le témoignage de 4 enfants de déportés :
Guy a rendu compte des faits, Anne-Marie et Roger ont raconté ce qu’ils ont vu et ressenti
au moment où les allemands ont investi les lieux et emmené les hommes.
Quatre-vingt deux ans après (elle avait 10 ans, lui 4 ans et 1/2),
le traumatisme est toujours présent, encore lourd à porter, difficile à exprimer.
Gérard a eu le bonheur de retrouver son papa, et il tient, avec l’association des enfants de déportés,
à ne pas laisser oublier cet épisode tragique.
Après ces témoignages, un silence respectueux s’est installé, et puis un échange s’est amorcé :
la haine contre les allemands, contre les maquisards à l’origine du drame ?
Comment vivre après, en gardant ce traumatisme ? Comment pardonner ?
Les enfants sont unanimes pour rendre hommage à leurs mamans,
qui, les élevant avec les valeurs de travail, de respect et de foi chrétienne,
leur ont permis de devenir des adultes responsables, malgré l’absence d’un papa.
Puis tout le monde (un peu plus de 60 personnes) s’est mis en route vers la salle proche,
pour continuer la journée et méditer sur l’acte d’héroïsme des martyrs d’Agaune,
légionnaires dont le chef a donné son nom à la commune voisine, La Chapelle St-Maurice.
Père Clément et des membres de l’association des familles des déportés ont raconté leur première rencontre,
lorsque le groupe, lors d’une sortie, il y a quelques années, s’était trouvé démuni
devant la porte fermée de l’église de Myans, « visite surprise » de leur programme.
Et qui avait entendu leur déception ?
Puis ouvert, offert une visite“ hors horaire”,
raconté l’éboulement du Mont Granier en 1248, à l’origine de la dévotion pour le lieu ?
Père Clément, recteur du sanctuaire de Myans !
Et l'intervenant du jour !
Pause pique-nique, dans la joie, la fraternité, on découvre que l’on connaît un tel, on fait connaissance...
L’après-midi a été une lecture suivie du récit de la passion des martyrs d’Agaune, rédigée par saint Eucher de Lyon,
une méditation sur la non-violence, l’obéissance (au sens réel : écoute en profondeur),
sur l’obéissance à l’Évangile, sur le respect de la vie humaine, sur l’amour fraternel, le mystère / sacrement…
Que ferait le Christ à ma place ?
Ce qui est sacrilège, c’est toucher à la vie d’un être humain…
"La différence n’est pas entre sacré et profane, mais entre sacré et profané"…
En fin d'après-midi, retour à l'église de St-Eustache, pour la messe.
Pour relire le récit, sur l’ordinateur, internet, aller sur le site AELF, choisir “les heures”, puis “calendrier suisse”,
puis la date du 22 septembre (jour de la saint Maurice, aussi patron de la Savoie).
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