14 septembre 2025 – Installation du nouveau curé : le Père Jean-Damascène NIYIBAHO

En ce 14 septembre 2025, l’Église fête la Croix glorieuse ; à l’échelle de notre vallée, se fête de surcroit l’installation de notre nouveau curé par le Père Gilles CHASSE, vicaire épiscopal.

Dès 9H, se pressent paroissiens, musiciens, chanteurs et autres intervenants pour parfaire les derniers préparatifs de la célébration prévue à 10H et rendre grâce pour la nomination du curé. En effet, plusieurs témoignages concourent dans le même sens : « Nous avons de la chance qu’un pasteur soit nommé pour nous accompagner ! ». Répartis dans l’église, les élus locaux et représentants de la vie civile s’associent pleinement à la démarche d’accueil à l’égard du Père Jean-Damascène. Stéphane BOUVET, en sa qualité de Président de la Communauté de communes de la vallée, lui expose les réalités géographiques, économiques et sociales des différentes communes en lui souhaitant la bienvenue. *

Les clés des sept églises composant la paroisse (Mieussy, Taninges, La Rivière-Enverse, Morillon, Verchaix, Samoëns et Sixt-Fer-à-Cheval) sont remises officiellement au Père Jean-Damascène, puis le Père Gilles CHASSE lui lit sa lettre de nomination en date du 1er septembre et émanant de l’Évêque.
 Le Père Gilles CHASSE, vicaire épiscopal, représentant Monseigneur Yves LE SAUX présente le Père Jean-Damascène : Jean-Damascène est né au sud du Rwanda le 7 octobre 1972 ; il est le septième d’une fratrie de 10 enfants. En raison de la guerre puis du génocide survenus dans son pays à compter de 1994, six de ses frères et sœurs sont décédés. Jean-Damascène est rentré au petit séminaire de Butaré, puis au grand séminaire pour suivre sa formation et a été ordonné prêtre le 7 août 2007. Dans le contexte des événements du Rwanda, il se trouve contraint de fuir son pays et arrive en France en 2011, au diocèse d’Annecy. Il est accueilli pendant quelques mois à la maison diocésaine pour un temps d’acclimatation à son nouvel environnement de vie et d’adaptation pour son ministère pastoral. Il s’installe pour quelque temps à Saint Jorioz, puis à Epagny avant d’être nommé curé à Régnier en 2014 où il restera onze ans. L’évêque le nomme au 1er septembre 2025 curé de la Paroisse Bienheureux Ponce pour succéder au Père Bruno HEBERT.

Au cours de la célébration, lors de la présentation des offrandes, les différents services de la paroisse manifestent leur participation à la vie pastorale et leur implication au service d’une vie communautaire fraternelle dans toutes ses dimensions : le catéchuménat, la catéchèse , la préparation au baptême, la préparation au mariage, l’accompagnement des familles en deuil, la pastorale de la santé, les équipes liturgiques, la chorale des enfants, les petites fraternités missionnaires, le Secours catholique, la communication, le notariat, la comptabilité, la chorale adultes, l’entretien et le ménage des églises, le fonctionnement des sacristies ….

Cette célébration joyeuse et chantante s’est prolongée d’un apéritif dinatoire où les uns et les autres ont pu échanger et faire un peu connaissance en face à face avec le Père Jean-Damascène.

Retrouvez ici les photos de la journée

*La présentation de la vallée par Stéphane BOUVET, Président de la communauté de Commune du Haut-Giffre et Maire de Sixt-Fer-à-Cheval

Mieussy : porte d’entrée géologique de la Vallée. La commune compte pratiquement 2600 habitants qu’on appelle les Mieusserandes et les Mieusserands. C’est ici à Mieussy qu’est né le parapente en 1978. La particularité de la commune de Mieussy c’est qu’elle a su gardée une importante activité agricole et une vie de village associative, tout en ayant eu, une forte croissance de sa population. 

Taninges : est une petite ville, de demain, elle est la commune la plus peuplée de la vallée avec ses 3600 habitants qu’on nomme les Jaquemardes et les Jaquemards. Point central, elle est située au croisement de l’axe de la vallée et des axes des stations. La particularité de la commune est entre-autre, l’église dans laquelle nous nous trouvons, l’une des plus grandes du département. Mais également un autre édifice religieux remarquable : sa Chartreuse de Mélan.
Mieussy et Taninges ont également une particularité commune : la station de Praz-de-Lys / Sommand, regroupant le domaine skiable de leurs deux plateaux d’altitude.

La-Rivière-Enverse : contrairement à sa voisine, est la commune la moins peuplée de la vallée avec 500 Riverotes et les Riverots. Mais elle n’en est pas moins dynamique, tant sur son développement que dans ses animations associatives. Située au beau milieu de la vallée, elle est à l’image de son blason située entre le Giffre et la particularité de sa grande forêt communale.

Morillon : où vivent  les Morillonaises et les Morillonais, une population de 700 âmes. Le village de Morillon doit l’essor de sa notoriété et de son économie grâce au développement de sa station de ski, relié au Grand-Massif. Sa particularité en lien avec ce développement, est la création de la station des Essert en 1985. Mais également l’attractivité de son lac Bleu l’été.

Verchaix : elle a connu la plus forte augmentation de population des 30ans dernières années dans la vallée. Elle atteint aujourd’hui les 800 habitants ; les Lothis. Le développement de sa zone artisanale au milieu de la vallée explique en partie cette évolution. Sa particularité est qu’une partie de ses alpages sont utilisés l’hiver et l’été par les stations voisines des Gets et de Morzine.

Samoens : est la commune la plus touristique de la vallée par ses équipements et son développement de station village, été et hiver, relié au Grand-Massif. Le nom des habitants : les Septimontaines et Septimontains provient des sept montagnes et alpages qui entoure le village. Deux particularités fortes qui marquent l’image du village : sa place du gros Tilleul et son jardin botanique au cœur du village.

Sixt-Fer-A-Cheval : la commune au bout de la vallée. Elle abrite un peu moins de 800 habitants : Les Sizères et les Sizerets. Elle doit son développement et sa notoriété à l’attractivité touristique de ses montagnes et de ses nombreux sites naturels et classés : comme le Cirque du Fer-A-Cheval et son Abbaye du 12ème siècle qui fut les bases de sa communauté. 

A ces sept clochers, qui composent notre paroisse, on se doit d’ajouter la commune de Châtillon-sur-Cluses, qui fait partie de notre communauté de communes des Montagnes du Giffre et qui est rattachée à la paroisse de Saint Bruno à Cluses.

L’ensemble de ces 8 communes qui composent notre vallée, ont toutes un très fort attachement au terroir et à la vie locale. Elles sont riches d’une histoire qui a traversé les siècles et elles bénéficient ainsi d’un patrimoine remarquable, qu’il soit matériel, immatériel ou naturel. Et c’est sans doute la raison pour laquelle aujourd’hui, c’est l’une des plus belles vallées alpines.

Bienvenue dans la vallée et les montagnes du Giffre.