La chapelle de Vallons à Samoëns — Paroisse Bienheureux Ponce en Haut-Giffre

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La chapelle de Vallons à Samoëns

C'est en mai 2022, à l'occasion de la repose du tableau du retable restauré, que M. Lacroix nous retrace le projet du peintre et en quelques mots la fondation de cette chapelle de Vallons.

 

       C'est le 24 Août 1636 que fut fondée la chapelle de Vallons par Joseph de Gex, baron de Saint-Christophe, seigneur du lieu, et les communiers « désirant accomplir et effectuer la dévotion par eux prise au mois de Décembre de l'année 1630 auquel temps il pleut à la miséricorde divine visiter une partie du peuple du présent lieu et mandement de Samoens du fléau de peste et contagion. » Il s'agit donc de l'exécution d'un vœu, lors d'une épidémie dont réchappa la population de Vallons.

        Nous ne connaissons pas la date de construction de la chapelle mais tout laisse à penser qu'elle suivit de près la fondation. Nous ne savons pas non plus quel en fut le maître d'œuvre – peut ­être un entrepreneur de Vallons, l'un d'eux a travaillé à la construction de la chapelle de Vercland. Elle est placée sous le vocable de Saint Joseph et des saints Jacques et Philippe, patrons de la famille de Gex. Vous les voyez représentés sur ce tableau, seul reste du décor primitif de l'autel. L'autel que vous voyez date de la Restauration et réutilise peut-être quelques éléments plus anciens mais surtout le tableau dont nous reparlerons tout à l'heure et qui date du XVIII* siècle,

        Mais voyons d'abord celui du XVIle siècle qui a été restauré récemment - très restauré, avec beaucoup de repeints importants ; il était déjà en effet en très mauvais état au bout d'un siècle. Il a été de toute évidence commandé par Joseph de Gex.

        Nous ne connaissons pas le peintre, aucun document d'archives ne nous permet de le dater de façon précise.    

        Il représente donc, au centre, Saint Joseph, patron du fondateur et donateur, à sa droite, Saint Jacques, patron de son père : Jacques de Gex, seigneur de Vallon et de Morillon, premier à porter le titre de baron de Saint-Christophe. Sous la colonne qui sépare St Joseph de St Jacques, un blason à peine lisible, celui des Gex, indique que ces deux saints sont bien les patrons de la famille. Sous la colonne de droite qui sépare St Joseph de St Philippe, vous voyez très fortement repeint celui de la famille maternelle de Joseph de Gex. Jacques de Gex avait en effet épousé Françoise Antonie, fille de Charles de Vidomne de Chaumont, seigneur de Charmoisy. C'était un mariage prestigieux.

        Le fils de Charles de Vidomne, cousin de Saint François de Sales, avait épousé Louise Duchâtel, rencontrée à la cour de France. C'est pour elle que St François de Sales avait rédigé de petits traités qui devaient être réunis, remaniés et augmentés, sous le titre d'« Introduction à la vie dévote ». Ce livre a exercé une influence considérable (et qui demeure actuellement) sur la spiritualité des laïcs et aussi l'évolution de la langue française. Cette alliance explique que Saint François soit souvent venu à Samoens où il était reçu au château - c'est l'actuelle mairie - en famille, On comprend que Joseph de Gex ait tenu à rappeler son ascendance maternelle.

        Mais pourquoi Saint Philippe ? Le prénom n'est porté ni chez les Gex ni chez les Vidomne. Il n'est pas non plus usité à Vallon (On ne trouve que deux Philippaz au XVIlle siècle dans deux branches de la même famille). Pourquoi est-il présenté en protecteur de la famille de Gex ? on attendrait plutôt un St Christophe, titre de la baronnie et de la paroisse de Morillon. La solution se trouve dans le calendrier liturgique. Il y a deux St Jacques : « le Majeur », celui du pèlerinage de Compostelle auquel on pense d'abord, et « le Mineur ». Au premier est associé le symbole de la coquille. Or celui-ci s'appuie ou est armé d'une énorme massue. C'est la représentation traditionnelle de Jacques le Mineur. La massue est l'instrument de sa mise à mort. Un document de la fin du XVIle siècle précise que la chapelle de Vallon est placée sous le vocable de Saint Jacques le Mineur. Ce saint est fêté le 1er Mai en même temps que Saint Philippe l'apôtre, ce jour étant l'anniversaire de la réunion de leurs reliques et de leur transfert pour être présentées à la vénération des fidèles. Leurs deux cultes sont donc associés et le patronage de St Philippe l'apôtre est indissociable de celui de Saint jacques le Mineur. Le peintre et le commanditaire ont donc scrupuleusement observé l'usage liturgique.

        Regardons maintenant ce tableau de plus près. Les trois personnages sont représentés dans une architecture, une sorte de portique à quatre colonnes d'un rouge violacé - serait-ce un rappel du sang versé ? - surmontés de chapiteaux gris, ne relevant d'aucun ordre classique, ni roman, ni gothique. En partent des nervures de même couleur en arcs surbaissés. On penserait aux arcatures d'un cloître qui ouvrirait directement sur le ciel, un ciel sans nuages et éclairé par les rayons lumineux qui émanent des têtes. On attendrait des auréoles, symboles traditionnels de la sainteté, mais ici les personnages sont présentés transfigurés, ils irradient. Ils ont cependant les pieds sur terre : les pieds sur terre et la tête au Ciel !

        L'arcature centrale est légèrement plus large, elle abrite St Joseph, patron du donateur et considéré comme plus important que les deux autres. Il est marqué par la frontalité, les deux autres qui l'encadrent sont légèrement de biais et ramènent le regard du spectateur vers le personnage central.

Commençons donc par St Joseph.

        Il est représenté de façon relativement traditionnelle, la main droite orientée vers le cœur en signe d'acceptation de sa mission. De la main gauche, il tient un long bâton qui s'épanouit en trois fleurs de lys surmontés d'un bouton. La fleur de lys symbolise la chasteté. Cette représentation est conforme à la légende du mariage de la Vierge tirée des évangiles apocryphes et fréquente dans la peinture -- ­pensez au tableau célèbre de Raphaël. Voici cette histoire en quelques mots. Les prêtres, voulant marier la Vierge Marie, réunirent les hommes de la tribu de Juda, célibataires et veufs, qui tous reçurent chacun un bâton. Celui de Joseph seul se mit à bourgeonner et à fleurir, le désignant comme l'époux choisi par Dieu. Ce bâton fleuri est un attribut traditionnel du saint. Les couleurs des vêtements sont également conformes à la tradition : robe ou tunique de tonalité bleue et manteau ocre tirant plus ou moins sur le marron rougeâtre. Le visage est légèrement tourné vers la droite, c'est-à-dire du côté de St Jacques. Que regarde-t-il ? Ni St Jacques, ni le spectateur. Le peintre aurait sans doute voulu indiquer l'intériorité de ce regard mais il est bien vif. Contrairement à la tradition qui le représente comme un homme d'un certain âge, il est ici très jeune, plus, semble-t-il, que le St Jacques, qui appartient pourtant à la génération suivante. Ce St Jacques d'ailleurs semble le regarder et tous deux ont comme un air de famille. Emprunteraient-ils les traits de Joseph de Gex et de son père Jacques de Gex ? Aucun portrait ne nous permet de l'affirmer, mais cette différence d'âge inversée entre les deux personnages, le blason à leurs pieds en seraient des indices. En comparaison, le St Philippe est bien différent : la ressemblance n'est donc pas fortuite ou due à une maladresse du peintre qui ferait tous les visages sur le même modèle !

        Regardons les attributs de St Jacques. Remarquons son air décidé. Il conviendrait assez à ce que nous savons de Jacques de Gex. Il porte la tunique bleue comme St Joseph et un manteau rouge vif éclatant, allusion directe au sang versé. En plus de la massue, il tient de la main gauche un livre fermé. Une épître est en effet placée sous son patronage. Il apparaît plusieurs fois dans les Actes des Apôtres comme un personnage important des premières communautés chrétiennes. Il aurait été apparenté à Jésus, dit « frère du Seigneur » dans la tradition, mais pas apôtre.

        Revenons au St Philippe. Ses vêtements inversent le jeu des couleurs : tunique rouge violacé et manteau bleu. Nous avons déjà noté l'orientation de son regard tourné vers le ciel et non à hauteur d'homme comme pour les deux autres. Mais ce regard passe par la Croix, c'est-à-dire le Christ. Il la tient fermement de la main droite ; elle est aussi l'instrument de son supplice. De la main gauche il tient un évangéliaire ouvert probablement sur un passage qui le concerne. Il est en effet, dans l'Evangiles de Jean celui qui veut voir le Père et demande au Christ de le lui montrer : « Seigneur, montre-nous le Père et cela nous suffit » (Jean 11 8) et Jésus de lui répondre : « Qui m'a vu à vu le Père, ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en Moi ? » (Jean 14 9-10). C'est à lui également que s'adressent les « Grecs » venus à Jérusalem pour la Pâque et qui voudraient voir Jésus (Jean 12 21-22). Le peintre a donc mis l'accent sur le regard extatique qui signifie que le vœu a été pleinement exaucé.

        Ce tableau exprime donc la foi des seigneurs de Vallon mais aussi leur prééminence par rapport à la communauté. Ce sont eux qui, fondateurs et donateurs, décident du patronage de la chapelle et imposent les saints patrons de leur famille et leur symbolique et peut-être leur prêtent leurs traits.

La Sainte Famille de Rabiato

        La situation est toute autre avec le tableau de l'autel actuel. Celui-ci est daté et les circonstances de sa commande sont décrites par le reçu de son paiement signé par le peintre Joseph Rabiato en 1765. Bien connu en Suisse, c'est un homme du XVIlle siècle né en 1727 et mort en 1784. Habitant de Sion en Valais, il a beaucoup travaillé pour les chapelles et églises de la région mais aussi au Val d'Aoste. Il était aussi paysagiste et portraitiste de la bourgeoisie aisée et de l'aristocratie. Des œuvres de lui figurent dans les musées, d'autres passent parfois en ventes publiques. Sa côte est assez élevée.

Le reçu nous apprend que profitant de l'occasion favorable qui se présentait d'avoir un peintre sur les lieux, les syndic et conseillers de Vallon passèrent avec Rabiato « des conventions verbales ». Celles-ci furent respectées à la satisfaction de la communauté. La communauté paya 45 livres de Savoie, s'y ajoutèrent 20 livres « provenant de générosités et d'un don fait à la chapelle de Vallon par la Dame Baronne de Saint Christophe », Marie Josèphe de Gex, petite-fille du fondateur.

C'est donc bien la communauté, par l'entremise de son conseil et de son syndic et non plus le seigneur, qui prend les choses en main et qui passe contrat avec le peintre, donc décide du sujet du tableau. Mais pourquoi un nouveau tableau ? Selon le reçu, « celui qui y était (c'est-à-dire celui des protecteurs de la famille de Gex) étoit entièrement déchiré et pourri et hors d'usage ». Il est vraisemblable qu'après un siècle passé dans la chapelle, fort humide, le tableau ait été en mauvais état. Il y a cependant quelque exagération si l'on pense qu'il a tout de même ensuite survécu, certes très dégradé, un peu plus de 250 ans avant d'être restauré. Il faut ajouter l'épreuve de la Révolution française. Par ce qu'il représentait, il tombait dans la catégorie des « signes de féodalité » et devait donc être détruit. Il faut donc qu'il ait été caché, on ne sait dans quelles conditions. Le seigneur participe aux frais, marque son intérêt pour la chapelle, mais n'apparaît plus comme « patron », il n'a plus de rôle dominant dans les affaires de la communauté. Celle-ci voulait sans doute manifester son autonomie par rapport au seigneur, mais aussi son attachement à sa chapelle en la mettant au goût du jour. Les comptes conservés montrent qu'elle est très soigneusement entretenue ainsi que les ornements liturgiques. Elle est en effet centre religieux : des messes y sont célébrées toutes les semaines - mais aussi communautaire : c'est devant elle que s'assemblent les communiers pour délibérer et c'est dans ses armoires (celles que vous voyez) que sont conservées les archives et le cadastre. Et surtout sa cloche rythme la vie collective, annonce les événements importants, convoque aux délibérations, aux travaux collectifs. On la sonne pour annoncer les décès, lors des incendies et des orages...pour écarter la foudre. Ainsi les réquisitions et saisies révolutionnaires de la cloche, des vases sacrés et des ornements liturgiques (entretenus avec beaucoup de soin)  susceptible d'utiliser des métaux précieux et même de toutes les grilles et ferrures suscitèrent les premières oppositions et résistances au sein d'une population jusque-là connue pour son adhésion à la Révolution et qui avait massivement demandé le rattachement à la France.

Que représente donc le tableau de Rabiato et quelles en sont les significations ? Il s'agit à première vue d'un thème fréquent de la peinture religieuse : une Sainte Famille. Mais cette famille est en marche, St Joseph en tête avec son bâton de marche (et non le bâton fleuri). Appuyé sur son pied gauche, il soulève déjà le droit pour le pas suivant. Il tourne la tête en arrière en direction de la Vierge qui suit, l'air pensif, légèrement penchée vers l'enfant Jésus au centre du tableau, le point central étant situé juste au-dessus de sa tête et des rayons lumineux qui en émanent. La colombe du Saint Esprit plane au-dessus de la Vierge selon la promesse de l'ange de l'Annonciation : « L'Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Luc I 35). L'enfant Jésus semble regarder le spectateur mais sa tête est légèrement tournée du côté de sa mère. Sa main gauche est donnée à St Joseph dont il suit la marche tandis que sa droite, l'index pointé, accompagne son enseignement. La Vierge penchée vers lui semble méditer ses paroles. C'est ici l'illustration du verset 51 de Luc Il : « Il (Jésus) redescendit avec eux et revint à Nazareth et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur. » Son geste de la main droite souligne l'acceptation et l'intériorisation, celles du message de l'Annonciation, de ce qu'elle vient de vivre et de l'enseignement qu'elle reçoit de son fils. Le peintre, en accord avec le conseil et le syndic a donc illustré la conclusion de l'épisode évangélique souvent appelé « Jésus parmi les docteurs ».

Jésus âgé de douze ans - l'âge de la maturité religieuse dans le judaïsme - avait accompagné ses parents au Temple de Jérusalem pour la célébration de la Pâque. A l'insu de Joseph et de Marie qui le croyaient avec des parents ou des amis, il était resté à Jérusalem et c'est au bout de trois jours qu'ils le retrouvèrent dans le temple, discutant avec les docteurs de la Loi (les Théologiens de l'époque), émerveillés de son intelligence (Luc Il 47).

Les peintres ont souvent traité ce sujet représentant un enfant enseignant ou discutant avec des hommes âgés aux réactions diverses tandis que Joseph et Marie découvrent la scène. Rabiato,

lui, a représenté - et c'est très rare - le départ de Jérusalem et le retour à Nazareth. On voit à l'arrière-plan à la gauche de Joseph une tour et les murailles de Jérusalem et derrière la Vierge on devine une rivière. Il s'agit sans doute du Cédron qui est en fait un torrent plus ou moins intermittent. Ils viennent donc de quitter la ville, Jésus obéit à ses parents mais désormais il enseigne. Les visages sont graves avec peut-être une pointe de tristesse chez la Vierge et Joseph, illustration des versets 48 à 50 du même passage (Luc II) : « A sa vue, ils {Joseph et Marie) furent saisis d'émotion, et sa mère lui dit : « mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois, ton père et moi nous te cherchions, angoissés ». Et il leur dit : « Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez­-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? » Mais eux ne comprirent pas la parole qu'il venait de dire. » Le peintre a donc cherché à saisir dans les visages et les attitudes la complexité d'un certain trouble passager qui pour autant n'entame en rien le fond de confiance et de sérénité. Conformément aux traditions iconographiques, Jésus est représenté comme un enfant (et non un adolescent ou pré-adolescent, catégorie qui n'existait pas à l'époque) et Joseph comme un homme dans la force de l'âge (et non un vieillard, comme souvent) la Vierge comme une jeune femme pleine de douceur et d'humilité.

La construction du tableau est très significative : triangulaire, la pointe étant constituée par la tête de l'enfant Jésus au-dessus de laquelle se croisent les diagonales, les têtes de Joseph et de Marie sont au-dessus des diagonales, situées dans la lumière de l'Esprit Saint qui domine la scène et rejoint celle qui émane du Christ. Par cette lumière qui descend du ciel et y remonte, la communication est totale entre le monde divin et le monde humain.

Le jeu des couleurs renforce le message : jeu subtil sur les nuances du bleu vif du manteau de la Vierge, atténué de la tunique de St Joseph, du gris clair du bas de la robe de la Vierge, blanche dans l'échancrure du manteau et du gris ocré du manteau de St Joseph. Entre eux, le manteau rose de l'enfant fait ressortir le gris très clair presque blanc de sa tunique. On s'aperçoit alors que ce jeu de couleurs dessine une sorte de demi-cercle clair, lumineux qui, partant de la ceinture de Joseph, passe par la poitrine et la tête de l'enfant et remonte par le corps et le visage de la Vierge. Ce demi-cercle transpose dans l'ordre terrestre celui nettement marqué dans l'ordre divin par le halo lumineux qui entoure la colombe de l'Esprit Saint.

Notons encore le soin que le peintre a apporté au traitement des drapés complexes et souples si vous les comparez à la raideur et la simplicité de ceux du tableau du XVII* siècle.

On peut donc dire que ce tableau a été pensé et témoigne d'une grande culture religieuse et du peintre et de ses commanditaires. Il constitue donc un témoignage précieux de l'état d'esprit et de la sensibilité de la population de Vallon, dont on a par ailleurs de nombreux et probants indices, dans cette seconde moitié du XVIII siècle. Il révèle en particulier l'attachement à la famille d'une communauté dont la plupart des hommes doivent migrer tous les ans.

Un second tableau de Rabiato, signé et daté, devrait être présenté dans cette chapelle. Il représente un St Blaise en habits liturgiques (emploi de dentelles) tenant un crucifix comme on tient : un enfant sur le bras. De la main droite il élève la langue qu'on vient de lui arracher. Il compléterait bien les deux tableaux d'autel que nous avons présentés.

Remarquons encore la très jolie petite Vierge en bois peint, et doré à gauche, elle aussi rescapée de la Révolution. Les autres statues de plâtre marquent des étapes vers l'esprit sulpicien de la seconde moitié du XIX siècle.

La chapelle a été régulièrement entretenue et réparée. Nous ne savons cependant pas, faute de documents, de quand date la façade, probablement de l'Empire ou du tout début de la Restauration sarde. Remarquez sur le linteau de la porte un tracé qui n'a pas eu de suite.