Églises et communautés — Paroisse Saint-Matthieu en Genevois

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Églises et communautés

Brève présentation des clochers de la paroisse Saint-Matthieu en Genevois.

Le patron de notre paroisse St. Matthieu

En 2004, nos sept communautés furent rassemblées en une seule paroisse : saint Matthieu en Genevois. Pourquoi avoir choisi ce nom ?

Nos clochers sont tous situés le long de la frontière avec la Suisse et ces frontières sont, bien évidemment, des lieux de passage fréquentés.

Á l’époque de Jésus, la Palestine était occupée par les Romains et, entre les territoires, il y avait des lieux de passage où l’on payait un péage : c’était le travail de Matthieu que de collecter cet argent, d’où le choix de celui qui deviendrait apôtre et évangéliste comme patron de paroisse.

Matthieu ou Lévi était donc collecteur d’impôts pour les Romains. Rejeté par les pharisiens du fait de son métier, il vit Jésus guérir un paralytique et, à la demande du Christ de le suivre, Matthieu se leva et le suivit.

Après la Pentecôte, Matthieu répandit le message de Dieu ; il alla, dit la légende, jusqu’en Ethiopie où il subit le martyr.

Premier évangile du Nouveau Testament, le texte serait le rapport de ce que Matthieu entendit dire par Jésus et qu’il répéta, par la suite, aux Juifs pour tâcher de les convertir.

Notre paroisse comprend cinq églises : Saint Cergues, Juvigny, Ville-La-Grand, Ambilly et Gaillard ainsi que deux chapelles actives, Notre-Dame de Chermont (communauté de saint Cergues), Notre Dame de l’Assomption à Étrembières. Les deux autres chapelles, Cornières et Le Pas de L’Échelle, ont été désacralisées et le terrain vendu. 

 

Contact lors des permanences au 04 50 38 07 47
Adresse : Maison paroissiale, 1 Rue Marguerite Coco - 74100 Ambilly

Permanences : Lundi de 9h à 11h30 - Mardi de 9h30 à 11h et de 14h à 19h - Mercredi et Jeudi de 9h30 à 11h30 - Vendredi de 9h à 11h30 et de 14h à 19h - Samedi de 9h30 à 11h

Ambilly : église Saint-François de Sales

 

Dédiée à Saint-François de Sales. Siège de la paroisse. L’église, au début chapelle, a été construite sous l'impulsion de l'abbé Jean Marullaz, à deux pas de la Croix historique plantée en terre, en 1597, par Saint François de Sales. Le 9 novembre 1941, l’église était bénie par Mgr Cesbron, évêque d’Annecy, et ouverte au culte.
Elle a une particularité : l’édifice n’a pas de clocher. Les moyens financiers de 1941 ne le permettaient pas. Rénovée et transformée en 1971, parmi les plans nouveaux, il y avait bien celui d’un clocher. Il est toujours à l’étude.

St. François de Sales (24 janvier)

François naquit, en 1567, à Thorens-les-Glières, alors dans le duché de Savoie. Après des études à Annecy, il alla à Paris pour étudier le droit puis à Padoue en Italie, tout en intégrant à son enseignement personnel, la théologie. Malgré l’opposition de son père qui voulait le voir marié et héritier des domaines de la famille, François fut ordonné prêtre en 1593. Il partit alors pendant trois ans dans le Chablais pour rallier au catholicisme les habitants devenus protestants après les guerres bernoises. Après le succès de sa mission, il revint à Annecy où il devint coadjuteur de l’évêque et devint évêque, à son tour, en 1602.

François voyage au dehors des frontières du duché, en France particulièrement où il rencontra le roi, Henri IV, qui disait de lui : « M. de Genève a toutes les vertus et pas de défauts ». C’est au cours d’un prêche de Carême qu’il rencontra, à Dijon, Jeanne de Chantal ; quelques années plus tard, ils fondèrent, tous deux, l’ordre de la Visitation. François écrivit beaucoup de lettres afin de conseiller ses amis sur les chemins de la foi et, utilisant, en partie, ces lettres, il écrivit un livre : « Introduction à la vie dévote »qui fut, en son temps, un immense succès d’édition. Il mourut à Lyon accompagnant son duc pour un dernier voyage diplomatique ; son corps est à la basilique de la Visitation d’Annecy, et son cœur, d’abord resté à Lyon, se trouve, actuellement, à Trévise, en Italie.

Etrembières : Chapelle Notre Dame de l'Assomption

L’église d’ Étrembières est une chapelle castrale, c’est-à-dire, une chapelle attachée à un château. Sa construction remonte au XVème siècle. Plutôt de style roman, elle montre, cependant, une influence déjà gothique. Lors de la Révolution, son mobilier fut déménagé en Suisse et elle fut, en partie, détruite. A l’intérieur, des éléments de style baroque l’ornementent : une Vierge et des angelots ainsi que qu’une croix. Étrembières reste une des rares églises, dans notre région, à avoir conservé son cimetière autour de ses murs, comme cela se faisait au Moyen-Âge, la terre étant considérée comme consacrée.

Gaillard : église dédiée à Saint-Pierre

Construite en 1879/1880, style néo-gothique. Depuis 1979 un Orgue à 2 claviers et 18 jeux, construit par Pierre Saby, facteur d’orgues à Saint- Uze, a pris place dans le chœur. Le Crucifix, le Maître Autel, le chemin de Croix, sont des Œuvres de Constant Demaison sculpteur Savoyard.
Depuis la dernière rénovation intérieure en 1993, une chapelle consacrée à la vierge a été aménagée côté droit du chœur. Six grands tableaux, qui évoquent les Mystères sacrés, peints à l’huile par Robert Mestelan, d’un style mi figuratif, mi symbolique, habillent les murs des transepts. Des vitraux représentant des flammes multicolores animent l’espace au gré de la lumière du jour. « A la porte, les douze flammes font tomber sur le pêcheur l’aide du Saint Esprit. Réflexion et création de E. Rault» Depuis 2004 deux statues ont été érigées sur les piliers encadrant la porte d’entrée ; une représentant Saint Pierre patron de l’église et la deuxième, Saint François de Sales patron du Diocèse, œuvres du sculpteur Alain Dumas.

St. Pierre (29 juin)

Pierre était pêcheur et vivait près du lac de Tibériade avec sa famille. Pour suivre Jésus, il quitta son monde de tous les jours. Très attaché au Christ, il le renia, cependant, trois fois, au moment de l’arrestation de celui-ci. Investi par Jésus, il devint vraiment le chef des apôtres après la Pentecôte. Malgré son emprisonnement à Jérusalem, il continua à prêcher le message enseigné par le Christ.Il ouvrit l’église à ceux qui n’étaient pas juifs, les Gentils, et commença son travail de missionnaire à travers la Palestine, l’Asie Mineure puis vint à Rome.

C’est là qu’il subit le martyre sous le règne de l’empereur Néron en l’an 64. Il est considéré comme le premier pape.

Juvigny : église Saint-Martin 

 Eglise dédiée à Saint-Martin. L’église actuelle, fut construite sur l’emplacement de l’ancienne en 1841. La porte d’entrée provenant de la primitive église est du XVe Siècle, ornée d’une inscription portant le monogramme du Christ et de la Vierge. Le chœur à chevets arrondis surmontés d’une coupole est orné d’intéressantes peintures en trompe-l’œil, restaurées à l’identique et remises en valeur lors de la dernière rénovation en 2000.

St. Martin (11 novembre)

Originaire de Hongrie, Martin était soldat et c’est en Gaule qu’il partagea en deux, son manteau de légionnaire avec un pauvre. La nuit suivante, il eut une vision du Christ qui lui dit avoir été réchauffé par son manteau. Chrétien déjà en son cœur, Martin se fit baptisé. Désirant vivre comme ermite, il fonda pourtant le monastère de Ligugé (département de la Vienne). Martin se tourna vers la christianisation des campagnes qui étaient, alors, encore païennes. Malgré plusieurs refus de sa part, il devint, finalement, évêque de Tours mais sa vie de mission l’ayant épuisé, il mourut bientôt, nous dit la légende, en déclarant : « Je ne refuse pas de travailler si Dieu le veut ainsi ».

Saint-Cergues : église de Saint-Cergues 

C’est la communauté chrétienne de la nouvelle paroisse où l’on retrouve les traces d’une église datant du Moyen-Âge en l’an 1113. En 1594, le 14 novembre Saint François de Sales pénétrant dans le Chablais, s’agenouilla au bord du ruisseau de la Chandouze en priant pour le succès de sa mission évangélisatrice « une croix érigée en1868 commémore cet événement ». L’église actuelle, en néo-gothique date de 1870/1872. Elle possède une Croix processionnelle du XVIe Siècle. Au centre de l’Autel, Saint Cyr, Patron de la communauté.

St. Cyr (16 juin)

C’est un des plus célèbre Enfants martyrs de l’Eglise.Né à Tarse, en Turquie actuelle, Cyr était un tout jeune enfant. Vivait, dans la ville, un juge nommé Alexandre qui persécutait les chrétiens. Un jour d’audience, Cyr, qui voulait être martyr, se glissa dans la salle d’audience jusqu’au siège d’Alexandre et lui cria dans l’oreille qu’il était chrétien. Une grande agitation s’ensuivit et Cyr fut poursuivi à travers toute la salle toujours criant qu’il était chrétien. Alexandre finit par le rattraper et, de rage, le tua en lui fracassant la tête contre un mur.  La maman de saint Cyr fut également martyrisée, elle s’appelait Julitte (Julienne ou Juliette).

Ville-La-Grand : église Saint-Mammès 

 L’ancienne église, dont le clocher avait été construit en 1754, fut démolie en 1893 et remplacée par une construction à trois nefs en style « néo-roman » qui fut consacrée le 14 octobre 1894. Le clocher de 1754 carré et surmonté d’un campanile a été conservé et s’harmonise bien avec l’ensemble. A l’intérieur on remarque surtout un superbe Christ constitué d’un assemblage de vieux outils rappelant les origines rurales de la paroisse, œuvre du sculpteur Crespin. Deux statues du 18e siècle ornent l’édifice, Saint Mammès, Patron de la communauté (Berger de style naïf) et la Vierge Marie.

St. Mammes (17 aôut)

Mort à Césarée en Cappadoce (Turquie), Mammès n’était qu’un simple berger pauvre et sans instruction dont ses compatriotes, saints Basile et Grégoire, parlaient avec fierté.  Ami des animaux, il trayait des biches de la forêt et en faisait un fromage. Quand éclata la persécution des années 270-275, au lieu de garder le silence, Mammès ne cessa de proclamer sa foi et sa fierté d’être chrétien. Il fut exécuté. 

Chapelle Notre Dame de Chermont

Cette chapelle, sur la commune de Saint-Cergues, a été bâtie sur les hauteurs du village dans un style néo-gothique en 1880. C’est grâce à des dons privés qu’elle fut édifiée. Peut-être, y avait-il, parmi ces généreux donateurs, des gens partis travailler en France, à Paris ou Lyon car la Savoie était trop pauvre. Á la fin de leur vie, ils revenaient au village natal et, pour remercier Dieu pour son aide, ils contribuaient à l’édification d’une chapelle ou offrait un objet précieux ou un tableau.

 

Cornières : église Notre-Dame du Foyer 

Chapelle dédiée à Notre Dame des Foyers. Située à la limite entre Ambilly et Ville la Grand. Chapelle provisoire. Cette construction est à l’initiative du curé Bellon, de Ville la Grand et de l’Association Culturelle et Sociale de Cornières. Cette association a été dissoute en 1980. L’édifice contenait un beau Christ du XVIIIe siècle, trouvé au presbytère de Ville la Grand. La chapelle a été désacralisée et le terrain vendu.

Le Pas de l'Echelle : église Notre Dame de La paix 

Construite en 1967 par Maurice Novarina, architecte. Illustration du renouveau de la liturgie à la suite de Vatican II (1962-1965), cette église développe un volume unifié, de plan rectangulaire. Six poteaux métalliques intérieurs supportent la toiture, les murs sont de simples écrans protégeant l’intimité du lieu de culte. L’éclairage est assuré par une baie vitrée qui fait le tour complet de l’église. Le sommet des murs ne touchant pas la base de la toiture, confère à cette dernière une grande légèreté. Les quatre pans de la toiture se rejoignent au-dessus de l’autel pour supporter une pyramide élancée faisant fonction de clocher. Le vide intérieur de la flèche, s’ouvrant sur le plafond et constituant un puits de lumière zénithale, est d’un puissant effet. La chapelle a été désacralisée et laissée à la mairie.