Dimanche 2 juillet 2024 la communauté de Marin était en fête pour les 150 ans de l'église de Marin.
De nombreuses personnes étaient venus pendant la journée qui a commencé par la messe présidée par le vicaire episcopal Père Emmanuel BLANC , présence du curé de la paroisse Père Louis AEGERTER et du diacre Jean DEZECACHE.
L'apéritif qui a suivi était joyeusement animée au son des accordéons de Martine et d'Isabelle. Toute l'équipe s'était mobilisé pour préparer et servir des amuses gueules et des boissons aux convives. Mme Caroline SAITER en qualité de première adjointe nous a fait le plaisir de nous rejoindre pendant sa pause du suivi du bureau de vote.
Le repas de midi fût un agréable moment de partage dans la salle du stade où chacun a pu amener et faire découvrir un plat.
La fin d'après midi s'est conclue par le magnifique concert des voix du chœur d'hommes NON NOBIS. La qualité renommée de leurs chants a été grandement apprécié par les nombreuses personnes qui s'étaient déplacées pour les écouter.
Un grand merci à tous ceux qui sont venus, à tous ceux qui nous ont soutenus et toute l'équipe qui a fait de cette journée une grande fête.
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En l'absence de chapelles sur le territoire de la commune, une messe un mercredi dans l'été est dite tous les ans.
L’église paroissiale Saint-Martin de Tours construite en 1724 grâce au financement d’Anselme Boujon qui a donné son nom à la place au-devant. Elle est établie sur une ancienne chapelle.
L'église est dédiée à Martin de Tours et fut financée par deux migrants du village, les frères Goujon, partis s'installer en Allemagne. Elle possède des peintures des frères Dalla-Palma. Le presbytère est devenu aujourd'hui la mairie.
L'église a été restaurée à de nombreuses reprises. En 1993-941, la municipalité décide d'effectuer d'importantes rénovations pour lui rendre son caractère baroque.
Le 25 mai, le village est le lieu d'un pèlerinage (aujourd'hui abandonné mais les anciens s'en souviennent)), notamment pour guérir les enfants rachitiques. Ainsi, les pèlerins doivent faire le tour de l'église, dans laquelle se trouvaient des reliques du saint, neuf fois et « comptent les tours en lâchant quelques petits cailloux ».Le pèlerinage est déjà signalé lors d'une visite pastorale de 1617.
Le saint : homme charismatique, prônant le dépouillement extrême, fondateur des premiers monastères d’Occident, évêque évangélisateur & guérisseur… Martin fut certainement une personnalité hors du commun. Il est aussi le premier saint de cette nouvelle ère de l’Empire devenu chrétien.
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La Chapelle de Chez Portay date de la fin du XIXème siècle. Cette Chapelle appartient aujourd’hui à la commune de Féternes.
Yves Bordet (dcd en décembre 2023 à l'âge de 92 ans) était une figure de Chez Portay. Comment évoquer Yves sans parler de la Chapelle de Chez-Portay, sur laquelle il a toujours veillé et dont l’entretien était une mission qui lui conférait à la fois responsabilité et fierté.
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Notre Dame du Bon Secours : la Bienheureuse Vierge Marie du Secours, également appelée (la) « Succurre Miseris » ou simplement Notre-Dame du Bon Secours (ou « de bon secours »), ou du Perpétuel-Secours, est l'un des noms par lesquels l'Église catholique ainsi que les Églises orthodoxes vénèrent la Vierge Marie, la Théotokos, mère de Jésus-Christ selon sa nature humaine.
En 1850 fut construite la chapelle de Trossy. C’est le père Chevallay, curé de Pers-Jussy, qui en eut l’idée. Les frères Peillex offrirent le terrain. Elle est dédiée à Notre-Dame du Bon Secours. Elle protègerait les habitants et le village de Trossy des crues de l’Ugine et des chutes de pierre du mont César.
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Construite en 1895 par un curé originaire de Larringes, le Père Milliet. Elle appartient toujours à cette même famille
Au hameau “Chez Crosson” à Larringes, l’original a une saveur toute religieuse. Pas ordinaire cette situation : la chapelle appartient à un privé. Maxime Milliet, l’heureux élu qui se présente sans auréole, l’a touchée en héritage de son père.
L’édifice est dans la famille depuis 1895, date à laquelle, un arrière-arrière grand-oncle, curé de son état, le fit construire avec son propre argent « pour dire la messe quand il serait à la retraite. » Il l’appela Immaculée Conception. “Chez Crosson” à côté de “Saint-Thomas”
Aujourd’hui, comme les voix du Seigneur sont toujours impénétrables, la porte de cette chapelle s’ouvre plus facilement que celle du paradis.
À tel point que les touristes randonneurs s’y arrêtent. Certains y déposent même des objets sacrés comme des vierges noires ou encore cette petite plaquette en bois, mentionnant “en remerciement pour la guérison de Tarah de l’île Maurice”.
Car c’est simple, s’il y a bel et bien une serrure, la clé a été volée par le diable. Du coup, on y rentre effectivement comme dans un moulin. Sauf l’hiver quand le froid balaie le plateau du Gavot, au risque d’enrhumer les saintes statues en plâtre. Imaginez la vierge Marie, patronne des lieux ou encore Jeanne-d’Arc prises de frissons, cela ferait désordre !
Pas religieux pour deux sous -ni pour, ni contre- Maxime Milliet, avait pourtant installé un tronc. « Mais, on me l’a chapardé », dit-il charitablement et en souriant. Promis, juré mais pas sur la bible, il va en poser un autre mais cette fois-ci, scellé au mur. Alors, on pourra faire brûler un cierge…
Ce qui est aussi amusant dans cette histoire, c’est que “Chez Crosson” a une frontière commune avec le hameau voisin prénommé “Saint-Thomas”. Croyons-y dur comme fer, il n’y a pas de querelle de chapelle entre les deux communautés.
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Bref historique :
Une église primitive est mentionnée en 1099, dans le Régeste genevois, qui demande au prieuré de St Paul de desservir Maxilly. L'église actuelle ne possède pas de datation précise. Entre 1078 et 1120, la moitié des revenus de l'église est donné au prieuré Saint-Victor de Genève.
En 1536, la paroisse, à la suite de l'invasion des Bernois, devient une enclave protestante.
En 1794, le clocher est rasé et l'église est dépouillée d'une grande partie de son mobilier.
L'église est entièrement reconstruite en 1828 dans le même style que l'ancien édifice, avec une nef unique.
Sainte Marie Madeleine, ou Marie de Magdala, appelée aussi Marie la Magdaléenne (Μαρία ἡ Μαγδαληνή) dans les Évangiles, est une disciple de Jésus de Nazareth qui le suit jusqu'à ses derniers jours.
Cette importante figure du christianisme est mentionnée au moins douze fois dans les quatre Évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres1. Son surnom de « Magdaléenne » peut signifier qu’elle est originaire de Magdala, une ville de pêcheurs sur la rive occidentale du lac de Tibériade.
* Discours de Mme Sonia Hourtale, Maire adjointe de Maxilly
Ce n’est pas si fréquent de voir l’église de notre village accueillir autant de monde pour un moment festif. Nous sommes très heureux de la présence de chacune et chacun, membres ou non de la communauté catholique de la paroisse Saint-André en Gavot-Léman ; nous sommes très heureux de votre présence, Monseigneur Le Saux ; votre venue jusqu’à nous, presque au bout de votre diocèse est un signe fort d’encouragement. Maxilly c’est un peu loin depuis Annecy, mais l’endroit est si beau ! Le Conseil Municipal a à cœur d’y préserver un environnement à taille humaine, fait de proximité, de simplicité aussi. À une époque où tout semble s’uniformiser, se densifier de partout ; à une époque où tout semble s’accélérer ce n’est pas toujours facile de préserver des espaces et des moments où un lien social peut se tisser, où nous pouvons prendre le temps de la rencontre.
Préserver des lieux qui font sens, où une expérience de vivre ensemble peut s’expérimenter c’est sans doute ce qui a conduit la commune de Maxilly, avec le soutien du département à répondre favorablement à la demande de la Paroisse de réaliser ces travaux de rénovation. Un investissement de taille avec ses 70 000 euros, mais qui nous semblait essentiel, au-delà des convictions que chacun porte en lui. Notre époque si éprouvée a besoin d’artisans de paix et de solidarité, d’écoute et de réconciliation, d’ouverture. Nous comptons sur la communauté chrétienne, sur les communautés où quelque chose de la foi s’expérimente pour générer de tels témoins.
Nous serons alors acteurs, ensemble, d’un « bien vivre ».
Chère Marie-Thérèse, chère Jeanine, encore un grand merci pour votre engagement. Vous représentez la paroisse pour notre village et c’est toujours un plaisir de vous avoir près de nous.
À vous Père Louis, curé de la paroisse, à vous Père Le Saux nous redisons notre fraternelle amitié.
J’ai le grand plaisir de vous inviter toutes et tous à prolonger ce moment autour d’un verre offert par la paroisse et la commune de Maxilly. Une très belle suite de dimanche à vous.
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