Réconciliation
Le sacrement du pardon sur la paroisse :
- des célébrations pénitentielles sont proposées dans le courant de l'année, souvent avant les grandes fêtes : consulter la "Feuilles Hebdo".
- pour les confessions individuelles : prendre rendez-vous avec un prêtre ; se renseigner au presbytère d'Evian 04 50 75 15 25
"Tu as un avenir possible"
Jésus n'exclut pas un certain discernement nécessaire dans nos relations quotidiennes, mais il exclut clairement toute forme de condamnation ou de mépris.Dieu seul sonde les coeurs et les intentions profondes de chacun. Lui seul peut exercer un jugement juste.Nos citères et nos mesures humaines seront toujours relatifs, dépendants de nos shémas socioculturels ou religieux, de nos a priori.
Et si mon reard condamne, je me condamne moi-même, puisque je m'exclus du pardon de Dieu, de sa compassion. Comment pourrais je condamner mon frère, alors que je suis aussi foncièrement pécheur que lui ? Si Jésus ne pactise pas avec le mal, il n'identifie jamais un pécheur (Zachée, Marie Madeleine, Pierre) avec son péché, ne l'enferme pas dans son passé. Aimer son frère c'est lui dire : "Tu as un avenir possible". Jésus nous invite à l'humilité, à reconnaitre la poutre qui est dans notre oeil, notre propre complicité avec le mal, avant de vouloir condamner notre frère.
Michel Hubaut, O.F.M., franciscain, théologien et conférencier
Un temps pour se présenter et s'accueillir
La démarche de venir demander le pardon, est d’abord l’occasion d’une rencontre. Comme toute rencontre, elle commence par quelques mots pour se connaître, « se dire », manifester sa joie de faire connaissance ou de se retrouver. Cet accueil mutuel entre le prêtre et soi, ou entre chrétiens, est à l’image de ce qui s’est passé dans toutes les rencontres qu’a faites Jésus pendant sa vie.
Écouter Dieu parler
Dieu s’adresse à nous dans cette « Parole pour vivre » qu’il a confiée aux hommes, parole de vérité qui dit et redit son amour infini et fidèle. En l’écoutant ou en la lisant, nous prenons mieux conscience de son amour et de ce qui nous sépare vraiment de lui. Ainsi éclairé, nous pouvons formuler notre regret et notre volonté de « revenir à Dieu », vers Celui qui nous accueille en disant : « Mon enfant qui était perdu est revenu à la vie ».
Confesser l'amour de Dieu et son péché
Chrétien, nous savons que nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Par contre, c’est se savoir pêcheur et avoir conscience que certains de nos actes peuvent nous entraîner loin du projet de Dieu pour nous, loin de la Parole du Christ « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Venir confier nos actes qui nous ont éloignés du chemin du bonheur, à Celui qui nous aime plus que tout et qui n’a jamais cessé de nous aimer, c’est lui demander de nous mettre debout et de retrouver ce chemin de bonheur qu’Il veut pour nous.
Accueillir le pardon de Dieu
"Et moi, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, je te pardonne tes péchés."
Qu’il fait bon entendre ces paroles dans la bouche du prêtre qui vient d’écouter notre confession ! « Amen », ce pardon nous permet de repartir le cœur léger, en paix, plein de reconnaissance, de reconstruire notre relation avec les autres et de s’engager dans une vie nouvelle.
Comme deux êtres qui se sont pardonnés éprouvent le besoin de s’embrasser pour se dire leur joie, nous aussi nous pouvons montrer à Dieu notre joie de ces retrouvailles. Notre prière et nos efforts sont les signes que nous offrons à Dieu pour témoigner de son pardon.
Recevoir le pardon, se confesser
L’Église propose deux solutions pour recevoir le sacrement de réconciliation :
- la confession individuelle, en tête à tête avec un prêtre avec lequel nous prenons rendez-vous.
- la célébration pénitentielle, assemblée de chrétiens qui se réunissent pour demander pardon.
Ces célébrations sont proposées plusieurs fois par an, généralement avant les grandes fêtes de Toussaint, Noël et Pâques : elles sont l’occasion de rencontrer un prêtre pour obtenir le pardon de Dieu.