Homélies, méditations, prières, ...
Ecouter la parole de Dieu
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S'abreuver de l'Amour du Christ
« Ce document (encyclique "Delixit nos") nous permet de découvrir que le contenu des encycliques sociales Laudato si’ et Fratelli tutti n’est pas étranger à notre rencontre avec l’amour de Jésus-Christ. En nous abreuvant de cet amour, nous devenons capables de tisser des liens fraternels, de reconnaître la dignité de tout être humain et de prendre soin ensemble de notre maison commune. » Pape François
Chercher à découvrir la réalité du « comment Dieu nous aime ».
Il est rare de parler d’un mariage dans l’Evangile. Mais c’est peut-être le mariage le plus connu au monde. A regarder attentivement, ce mariage à Cana aurait pu être oublié. Nous ne connaissons même pas le nom des mariés. Simplement son lieu de célébration. Il est dans nos mémoires à cause des invités. Il y a là Jésus et sa maman et des amis de Jésus. Jésus réalise son premier miracle. Sa maman est au départ de ce miracle. Les amis de Jésus, vont raconter ce qui s’est passé. Certains amoureux chrétiens choisissent ce récit pour leur célébration de mariage. Une célébration de mariage est une aide que les mariés se donnent à eux-mêmes pour s’aimer, l’un l’autre une vie entière. Que peut-on trouver dans ce récit qui aide à aimer ? La réponse la plus fréquente est qu’il nous fait découvrir un autre amour que celui des mariés : l’amour de Dieu pour nous et notre amour pour lui. Ste Thérèse, mais pas seulement elle, disait que cet amour de Dieu pour nous et notre amour pour lui est une sorte de mariage entre Dieu et notre âme. On a le droit d’être agacé par le mot mariage quand il on parle de cet amour qui nous est donné par Dieu. Et pourtant à la communion nous entendons ces mots : Heureux les invités aux noces de l’Agneau. Parfois une religieuse aime à se présenter comme une épouse du Christ. Peu importent ces mots : mariage, noces, épouse. Ils agacent certains d’entre nous, ils plaisent à d’autres. Cherchons plutôt à découvrir la réalité du « comment Dieu nous aime ». Sa force vient qu’il est sans condition. Il ne demande pas de retour. Malheureusement il y a des éducateurs chrétiens (parents, catéchistes et même prêtres) qui sans le faire exprès laissent croire que Dieu nous aime sous condition. La première condition serait que je l’aime à mon tour. On arrive à penser que celui qui ne donne rien à Dieu, ou même s’oppose à lui n’est pas aimé par Dieu. Quelle terrible hérésie. Dieu serait capable de ne pas aimer ? Et si Dieu est capable de ne pas aimer comment pourrais-je lui donner ma vie ? Comment serait-il ma lumière et mon salut ? Dans nos vies, la vôtre comme la mienne, particulièrement à l’adolescence arrive le moment où nous sommes tous, plus ou moins, à la recherche d’un amour sûr, partagé, sans condition. Que je sois orienté vers un amour lié à un partage de sexualité ou simplement vers une belle amitié je découvre vite qu’un jour cet amour peut devenir conditionnel. Je suis facilement dans la crainte que mes parents, mes frères, mes sœurs, mes éducateurs, le pasteur, le prêtre, le fiancé, le mari, l’épouse, le compagnon ou la compagne, pourraient cesser de m’aimer. Crainte bien compréhensible. Cependant beaucoup parmi vous, peut-être même tous, vous les adultes, vous êtes la preuve vivante qu’un amour, une amitié durent au-delà de toute condition. Vous devenez ainsi le visage humain d’un Dieu qui aime. Et vous qui êtes dans votre adolescence n’attendez pas trop de nous, vos parents, vos frères et sœurs, vos éducateurs, vos prêtres que nous soyons toujours capables de vous aimer, sans jamais vous décevoir. Mais regardez et vous voyez que nous sommes nombreux à vous aimer sans condition. Acceptez d’être aimés par nous, même si un risque de déception subsiste. Nous voulons vous aimer à la manière de Dieu. Oui, A la manière de Jésus Christ. Il n’attend rien en retour ; mais si vous lui donnez votre confiance et votre amour aucune déception venant de nous ou des autres ne vous empêchera d’être heureux. En ce jour du mariage à Cana il convient d’exprimer des vœux de bonheur. Au cours d’un mariage un prêtre, les exprimait ainsi, avec une sorte d’audace : « Ne cherchez pas à faire l’amour. Laissez-vous faire par l’amour, c’est-à-dire laissez-vous faire par Dieu ». Amen
HOMELIE POUR LE 19 JANVIER 2025 - 2e DIMANCHE DU TEMPS Ordinaire - Père Théophane, père du St Esprit (Le Bouveret, Suisse)
Prière
« J’ai besoin d’un cœur brûlant de tendresse
Restant mon appui sans aucun retour
Aimant tout en moi, même ma faiblesse…
Ne me quittant pas, la nuit et le jour. [...]
Il me faut un Dieu prenant ma nature
Devenant mon frère et pouvant souffrir ! [...]
Ah ! je le sais bien, toutes nos justices
N’ont devant tes yeux aucune valeur [...].
Et moi je choisis pour mon purgatoire
Ton Amour brûlant, ô Cœur de mon Dieu ».
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
2ème dimanche de Pâques - Divine Miséricorde
Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 5, 12-16)
Psaume 117 (118)
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean (Ap 1, 9-11a.12-13.17-19)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (20, 19-31)
Méditation
Mains hésitantes de celui qui ne sait pas trop s’y prendre ou mains grandes ouvertes en offrande ; petites mains de l’enfant qui vient de faire sa première communion ou mains ridées mais jamais vraiment habituées de la personne âgée si fidèlement présente ; mains rugueuses pleines de callosités du travailleur physique ou mains fines de l’artiste…
Quand je donne la communion, je suis fascinée par ces mains diverses qui se présentent pour recevoir le corps du Christ. Elles ne disent certes pas le tout de la vie d’un être mais elles portent les grandes marques de sa vie bien plus sûrement que d’hypothétiques lignes de la main : qui d’une brûlure, d’une cicatrice, d’une tache mal effacée ou du stress d’ongles rongés, sans parler de leurs teintes, reflets d’autant d’origines variées.
Une foi qui cherche à se dire
Comment ne pas faire le rapprochement avec l’Évangile du jour où c’est bien par les mains que la foi cherche à se dire ? Jésus commence en effet par montrer ses mains avant son côté dans ce récit d’apparition. Quant à la demande de Thomas, elle va des mains de Jésus aux siennes : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » (Jean 20, 25). Les mains de Jésus, ce sont bien sûr celles porteuses des stigmates de sa passion, de cette souffrance et de cet abandon suprêmes : qui saurait les effacer ?
D’ailleurs, ne peut-on pas supposer que les disciples d’Emmaüs, lorsqu’ils reconnaissent Jésus à la fraction du pain, le reconnaissent non seulement au geste mais aussi à ses mains qui laissent alors paraître leurs plaies ? Elles montrent que la Résurrection n’efface pas les blessures mais qu’elle les entraîne, dans le sillage même de tout ce qui fait la vie de l’être humain, y compris ce qui en est le plus douloureux.
Une invitation à agir
Ainsi n’est-ce peut-être pas anodin que Thomas veuille « toucher » et que Jésus lui propose d’approcher ses doigts et ses mains. Il y a là comme un signe que cette Résurrection vient aussi rejoindre l’être humain dans ce qu’il a de plus tangible et matériel : ses mains. Celles-ci portent non seulement les marques de la vie mais sont aussi notre premier outil d’action vis-à-vis du monde. Alors, quand Jésus tend sa main ressuscitée vers celle de Thomas, il l’engage aussi à agir, un peu à la manière de l’icône de la descente aux enfers de Jésus du samedi saint où on le voit entraîner avec lui les morts vers la vie. Les apôtres ont d’ailleurs bien compris le message : « à Jérusalem, par les mains des apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple » (Actes 5, 12).
Sans aller jusqu’aux prodiges, notre foi nous pousse à ouvrir nos mains pour agir à notre tour ; non pour les garder fermées mais bien pour être témoins véridiques de la Bonne Nouvelle de la résurrection en paroles et en actes. Comme le chantait Jean-Jacques Goldman dans « Quand on ouvre nos mains » : « On ne peut rien tendre les doigts pliés. (…) un cadeau d’hier à demain ; rien qu’un instant d’innocence, un geste de reconnaissance quand ouvre comme un écrin quand on ouvre nos mains. »
Isabelle de la Garanderie. Vierge consacrée du diocèse de Nanterre
Source : lavie.fr/ma-vie/spiritualite/meditation-biblique-quand-on-ouvre-nos-mains
Dimanche de Pâques
Lecture du livre des Actes des Apôtres (10, 34a.37-43)
Psaume 117 (118)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (5, 6b-8)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (20, 1-9)
Méditation
- L’insistance du récit de ce dimanche sur les linges posés à plat à l’intérieur du tombeau a plus d’importance qu’il n’y paraît.
Pour l’évangéliste, ces linges sont « des pièces à conviction » selon l’expression de la bibliste Marie-Noëlle Thabut : ils prouvent la résurrection de Jésus. Traditionnellement, dans les rites des funérailles juives, le corps du défunt est enveloppé d’une simple toile de lin blanc après avoir été purifié. Le linceul est un vêtement pour les morts, le dernier, il disparaît avec la décomposition du corps du défunt. Alors si, comme des rumeurs circulant à l’époque de cet événement, les disciples de Jésus avaient dérobé son corps, ils auraient pris les linges avec. On n’enlève pas les linges qui recouvrent un cadavre. Un mort reste enveloppé de son linceul. Le tombeau est vide mais les linges sont restés sur place. Ils prouvent que Jésus est toujours vivant. Mais s’agit-il vraiment d’une preuve ? Ces linges nous font plutôt entrer dans un autre registre, celui de la foi, la foi d’un homme, Jean. « Il vit et il crut », (Jn 20, 8). La foi aide à saisir ce que l’intelligence rationnelle ne peut pas comprendre. Depuis ce temps, la foi en la résurrection de Jésus est fondée sur le témoignage d’hommes et de femmes dont la vie est transformée. Des hommes et des femmes qui, chacun à leur façon, ont expérimenté la puissance de vie à l’œuvre dans ce tombeau.
- Qu’est-ce que la résurrection de Jésus change dans ma vie ?
Karem Bustica, rédactrice en chef de Prions en Église
- Lundi de Pâques ou Lundi de l’Ange ? Découvrons pourquoi il est appelé ainsi …
Tout le monde ne sait probablement pas que Pâques dure huit jours , mais tout le monde sait ce qu’est le Lundi de Pâques. C’est un jour férié dans le calendrier liturgique comme dans le calendrier civil. Le lundi qui suit le dimanche de Pâques est un jour de fête. Le dimanche de Pâques célèbre la résurrection du Seigneur et est la fête la plus importante du calendrier liturgique. Le lundi qui suit est par contre dédié au souvenir de l’épisode de l’Évangile où les femmes, après les événements de la mort de Christ, se rendent au tombeau de Jésus. En y arrivant, elles ne trouvent pas le corps du Maître – qui est ressuscité – mais un ange du Seigneur, qui les attend. De l’ange elles reçoivent la grandiose nouvelle : “Pour vous, ne craignez pas ; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici ; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où il était couché”. Cet épisode referme le message très important de la Résurrection et de la joie qui en découle. Pour cette raison il est rappelé dans un jour spécifique. Le nom « Lundi de l’Ange » vient de ce passage de l’Évangile.
On parle également de « Lundi de Pâques » : la raison de cette expression est que la fête de Pâques dure huit jours : c’est l’Octave de Pâques. Le Lundi de l’Ange est aussi le lundi de l’Octave de Pâques et chaque jour de l’Octave est un prolongement de Pâques même. Il s’agit donc d’une « petite Pâque », un autre jour, pas aussi important que le dimanche de Pâques, mais qui prolonge la joie du dimanche.. Le Lundi de Pâques est entré également dans la tradition civile comme jour férié et récréatif.
Source : Holyblog
Samedi : Veillée pascale
Vendredi saint
Jeudi saint
Messe chrismale
Quand : le 15 avril 2025 de 18h30 à 20h30
Où : Boëge
►La cérémonie sera retransmise en direct sur RCF Haute-Savoie.
Pourquoi dit-on messe chrismale ?
La messe chrismale reçoit cette appellation parce que c'est au cours de cette célébration que le saint-chrême est consacré. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l'année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l'ordre.
Quand a lieu la messe chrismale ?
Chaque année, dans tous les diocèses du monde, prêtres, diacres et fidèles se réunissent pour célébrer la messe chrismale. Elle se célèbre normalement au matin du Jeudi saint mais peut être anticipée.
Que se passe-t-il pendant la messe chrismale ?
La messe chrismale nous rappelle notre unité dans le Christ par le baptême et sa sainte onction, rendue possible par le ministère de l'archevêque et de ses prêtres. La messe chrismale est aussi un moment clé où l'unité de l'evêque et de ses prêtres (ensemble, ils forment le presbyterium) se manifeste et se renouvelle .
Quelles sont les trois huiles bénites pendant la messe chrismale ?
Il bénira le saint chrême, l'huile des catéchumènes et l'huile des malades . La première est utilisée pour les sacrements de confirmation et d'ordination. La deuxième est utilisée pour le baptême. La troisième est utilisée pour l'onction des malades ou des infirmes.
D'où vient le Chrisme (ˈkrɪzəm) nom. une huile consacrée)?
L'huile chrismale est un mélange d'huile d'olive et de baume . L'huile symbolise la force, et le baume représente « l'arôme du Christ » (2 Corinthiens 2:15). « L'onction avec l'huile chrismale symbolise le don du Saint-Esprit. Elle sert à consacrer quelqu'un ou quelque chose au service de Dieu ».
Quel est le but du Chrême ?
Le Saint-Chrême est un mélange d'huile d'olive et de parfum de baume, qui est consacré lors de la messe chrismale. Il est utilisé pour oindre les nouveaux baptisés, pour sceller les candidats à la confirmation et pour oindre les mains des prêtres et les chefs des évêques lors de leur ordination.
Dimanhe des Rameaux et de la Passion de notre Seigneur
Entrée messianique - Procession des Rameaux
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 19, 28-40
Messe de la Passion
Lecture du livre du prophète Isaïe 50, 4-7
Psaume 21 (22)
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens 2 6-11
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc 22, 14 – 23, 56
Pour les enfants ...
Pour les "grands" ...
HOMELIE DU DIMANCHE DES RAMEAUX - Père Placide
En ce dimanche des rameaux, l’Eglise entre dans la plus importante semaine de l’année liturgique : la Semaine Sainte. C’est une semaine où nous méditons le mystère de notre Seigneur Jésus qui a été crucifié, mis au tombeau et ressuscité. Et comme on vient de le manifester par notre procession avec les rameaux dans les mains en chantant « Hozanna » - qui signifie viens à l’aide, donne le salut-, sa victoire avait été annoncée avant sa mort par son entrée dans la ville de Jérusalem.
Les rameaux sont donc signe du triomphe royal que le Christ a remporté, mais en passant par la croix.
Aujourd’hui nous célébrons ces deux aspects contradictoires mais qui font partie de notre foi et de notre vie : la souffrance et la gloire. Autrement, on peut dire qu’en nous préparant à la fête pascale, nous célébrons la vie qui vient après la mort, la joie après la peine et les humiliations, le mal vaincu par le bien, l’amour qui remporte sur la haine.
Au cours de cette Semaine Sainte, comme les disciples, accompagnons Jésus sur son chemin de la croix. Un chemin qui est aussi le nôtre et celui de tous les hommes. Tout au long de cette semaine unissons nos prières particulièrement à ceux qui vivent leurs « croix » en ce moment. Que cette semaine soit encore une fois pour nous un temps d’une intense conversion pour vivre avec Jésus la vie nouvelle, la joie et la gloire de la résurrection.
Amen.
Méditation
Le dimanche des Rameaux, les chrétiens célèbrent l'entrée du Christ dans Jérusalem six jours avant la Pâque juive. Il est arrivé sur un âne et il a été accueilli par la foule qui l'a acclamé quasiment comme un roi avec des palmes. Cette même foule qui, ensuite, va participer à sa condamnation.
Quelle est la signification de la fête des Rameaux ?
Les quatre évangiles décrivent l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem sur un ânon. Ce détail est important. Avant d’entrer à Jérusalem, Jésus a envoyé deux de ses disciples afin de préparer son arrivée : « Allez au village qui est devant vous : dès que vous y entrez, vous trouverez un ânon attaché que personne n’a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Et si quelqu’un vous dit : "Pourquoi faites-vous cela ?" Répondez : "Le Seigneur en a besoin." » (Mt 11, 2-3).Le choix de la monture par Jésus est délibéré. Il exerce le droit d’un chef à réquisitionner une monture, et c'est un âne. Ce détail est porteur d’un message. Si Jésus avait voulu entrer à Jérusalem en chevauchant un cheval ou un chameau, il aurait demandé à ses disciples d’en choisir un. Aux portes de la ville, la foule qui l’acclame sait que cet homme a rendu la vie à son ami Lazare, qu’il a parcouru le pays en faisant du bien. C’est l’humilité de Jésus, roi de Jérusalem, qui est soulignée par Matthieu (21, 5). Il fait son entrée à Jérusalem sur la monture des pères d’Israël et non sur celle des riches et des puissants. L’ânon n’est pas un choix par défaut mais l’accomplissement d’une prophétie biblique. En effet, l’évangéliste Jean raconte comment Jésus trouve un ânon et s’assied dessus. Les disciples font le lien avec la prophétie de Zacharie (9,9) : « Ne crains pas, fille de Sion, voici ton roi qui vient, il est monté sur le petit d’une ânesse. » Les gens s’interrogent. Si Jésus accomplit la prophétie de Zacharie, est ce qu’il ne serait pas un envoyé de Dieu ? Selon les évangélistes, Jésus fut lui-même l’instigateur de cet acte symbolique. La nature de l’autorité de Jésus est ainsi révélée : Jésus, Messie d’Israël, réclame le retour de Jérusalem à Dieu.
Source : Le jour du Seigneur