Homélies, méditations, prières, ... — Paroisse Saint-André en Gavot-Léman

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Homélies, méditations, prières, ...

Pour chaque dimanche et fêtes

Ecouter la parole de Dieu   

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S'abreuver de l'Amour du Christ

« Ce document (encyclique "Delixit nos") nous permet de découvrir que le contenu des encycliques sociales Laudato si’ et Fratelli tutti n’est pas étranger à notre rencontre avec l’amour de Jésus-Christ. En nous abreuvant de cet amour, nous devenons capables de tisser des liens fraternels, de reconnaître la dignité de tout être humain et de prendre soin ensemble de notre maison commune. » Pape François

Lien : https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjBktGnzp2NAxWtU6QEHYYmHiwQFnoECEQQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.vatican.va%2Fcontent%2Ffrancesco%2Ffr%2Fencyclicals%2Fdocuments%2F20241024-enciclica-dilexit-nos.html&usg=AOvVaw2C5it2D9Hbsrp-pbiyzX0R&opi=89978449

Homélie pour le Père François Lacroix

Le père François nous a quitté, même si nous savions que cela devait arriver un jour, c’est une page qui se tourne. Bien rares sont les prêtres, qui comme lui, faisait positivement l’unanimité de ceux qui l’ont connu et qu’il avait servi dans son ministère. Je l’ai moi-même côtoyé pendant 7 ans et c’était toujours un bonheur de le visiter, entre autre pour lui apporter le programme des messes où il avait toujours sa place, heureux de servir. Il est difficile d’évoquer le père François sans évoquer sa sœur, la « Mimie » comme nous l’appelions tous affectueusement et dont il était très proche ainsi que ses frères, neveux et nièce ; merci à ceux d’entre vous qui avez pris soin de lui dans sa vieillesse et lui avez permis de servir longtemps, c’était un grand bonheur pour lui.

L’évangile des béatitudes convient bien pour cet adieu. Le père François a été un homme heureux et a communiqué ce bonheur autour de lui car c’était un homme pétri d’humanité ; une humanité puisée, nourrie, habitée par la fréquentation de l’évangile. La prédication était pour lui un grand bonheur et que dire du bonheur de ceux qui l’écoutaient, jeunes et anciens, tout le monde était rejoint. L’évangile des béatitudes convient bien à ce qu’il a vécu : humilité, homme de paix, sensibilité à la souffrance des autres, soucieux de la justice.

Oui, heureux étais-tu François de marcher avec le Christ dans ton coeur sur le chemin des hommes et des femmes d’aujourd’hui. Une foi simple, naturelle que tu partageais comme le bon pain de l’eucharistie que tu as tant de foi rompu pour le peuple de Dieu dont l’Église t’avais établi le pasteur. Tu marchais à la suite de celui qui t’avais saisi dans ta jeunesse et que tu n’as jamais lâché durant ta longue vie, faisant ton bonheur et celui de ceux qui t’ont côtoyés.

Que dire aujourd’hui ? Notre tristesse mais surtout l’action de grâce et la reconnaissance de la vie longue, bien remplie et n’en doutons pas féconde de notre frère en humanité, simple et humble prêtre de Jésus Christ dont il nous a reflété le visage sur cette terre. La reconnaissance que nous lui devons s’exprimera au mieux dans notre engagement à vivre nous aussi l’esprit des béatitudes dans notre monde où nous voyons tant de violence et de cruauté. Depuis que le Seigneur les a prononcé, les béatitudes n’ont pas pris une seule ride. Je finirai avec quelques phrases de la 1° lecture (livre des Lamentations) « Grâce à l’amour du Seigneur, nous ne sommes pas anéantis ; ses tendresses ne s’épuisent pas; elles se renouvellent chaque matin...il est bon d’espérer en silence le salut du Seigneur ». Que ces paroles d’espérance nous habitent tandis que nous accompagnons François, notre frère.

Père Louis Aegerter

18e dimanche du temps ordinaire

3 août

Lecture du livre de Qohèleth (1, 2 ; 2, 21-23)

Psaume 89 (90)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens (3, 1-5.9-11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (12, 13-21)

Méditation

  • Être riche en Dieu

Quand Dieu devient le centre de notre existence, tout s’éclaire. Nous trouvons du sens à ce que nous faisons et donnons du sens à notre action. Nous orientons en fait notre agir et amassons le Bien plus que les biens. Nous construisons le Royaume dès ici-bas et savons voir avec les yeux de la foi. Même quand tout paraît obscur, tout s’éclaire dans l’Esprit et nos yeux peuvent voir au-delà des apparences. C’est la joie des croyants que de se savoir aimés et donc d’aimer en retour.

Riche parce que fils/fille : « le  Créateur nous refait toujours neufs à son image » dit St Paul (Col 39-11). C’est la grâce filiale. Ici est notre vraie richesse parce qu’ici surgit notre vraie existence. Nous sommes en Christ cohéritiers de ses biens et de son amour. Nous sommes les membres de son Corps et donc admis à la présence divine. Par le Christ, nous entrons dans une relation toute nouvelle avec le Père et sommes  introduits dans les relations trinitaires. Toute notre existence consiste à vivre de la grâce filiale qui est notre véritable identité.

Riche parce que vivants pour l’éternité : Sans négliger la vie terrestre, sans la mépriser, nous aspirons à la vie éternelle. La vie ici-bas, du fait de l’Incarnation, est la voie d’accès à la vie éternelle. Il ne faut pas rêver ou s’illusionner, il faut passer par cette existence pour comprendre puis accéder à la vie éternelle. Cette existence est donc importante et devrait être vécue le mieux possible. Ce ‘mieux’ consiste à être riche en Dieu, à cumuler les valeurs véritables, à grandir dans la foi, l’espérance et l’amour, à vivre en fils/fille. L’amour rejoint alors l’Amour.

Conclusion : le service dans l’amour

  • Accumuler les biens ne rend pas l’homme heureux. Il risque de mettre son cœur dans ses richesses et d’en faire son idole.
  • Accumuler le Bien rend l’homme heureux. Cela le décentre et le réoriente vers l’essentiel et le Bien véritable.
  • Vivre de l’amour des autres et de Dieu est la véritable richesse qui ouvre le cœur et le Ciel. 

Les Trinitaires du Coeur de Jésus, 63 rue de Bretagne, 75003 PARIS

  • Un homme vient demander à Jésus d’arbitrer un conflit autour­ d’un héritage.

Jésus a l’air agacé par cette requête : « Qui donc m’a établi pour être votre juge ? », répond-il d’emblée un peu sèchement. Jésus ne veut pas être traité comme si son autorité spirituelle lui conférait un droit de regard sur toute affaire. Ou comme si cette autorité légitimait qu’il se fasse servir ou, plus grave encore, qu’il prenne la place de Dieu. D’autres passages laissent transparaître sa méfiance à ce sujet. Remémorons-nous sa réponse – « Il n’y a de bon que Dieu seul » – à l’homme qui lui donne le titre de « bon maître » (cf.  Lc 18, 18-19), son insistance à se faire baptiser par Jean le Baptiste quand ce dernier se déclare indigne d’accomplir un tel geste, ou encore sa remarque à Pierre, qui refuse que Jésus lui lave les pieds. Certes, tout au long des Évangiles Jésus accepte d’être appelé « maître », mais il reste prudent face à la fascination que son ascendant spirituel suscite. Il détient la véritable autorité, celle qui refuse de s’imposer. Ainsi, il ne répond pas à la demande de l’homme, il le renvoie à sa liberté dans la gestion de ses relations et de ses affaires. Mais, par sa réaction que nous venons de relever et la parabole qu’il raconte ensuite, Jésus donne une leçon bien utile sur l’idolâtrie : il faut nous garder de celle qui vise les hommes autant que de celle qui vise les choses.

De mon côté, qu’est-ce que je pense de ce Jésus qui me renvoie à ma liberté, qui me suggère de m’assumer pleinement ?
De quelles richesses « en vue de Dieu » puis-je rendre compte aujourd’hui ? 

Marie-Caroline Bustarret, théologienne, enseignante aux facultés Loyola Paris

17e dimanche du temps ordinaire

27 juillet

Journée mondiale des grands parents et personnes âgées

« Léon XIV appelle à une « révolution de la gratitude »

Lecture du livre de la Genèse (18, 20-32)

Psaume 137 (138)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens (2, 12-14)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (11, 1-13)

Méditation


Quelle est la signification de Luc chapitre 11 versets 1 à 13 ?
Luc encourage ses auditeurs chrétiens non juifs à persévérer dans la prière . Il encourage également ses disciples à entretenir une relation père-enfant avec Dieu. Le fondement de cette relation est la générosité et la confiance. Dieu le Père ne répondra jamais à leurs requêtes par malice, mais par amour et compassion.

«  Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. »

 Comment ne pas admirer cet étonnant dialogue entre Abraham et le Seigneur ? Pour en goûter la saveur, remarquons les versets en amont : ils précisent que l’initiative vient du Seigneur lui-même : « Vais-je cacher à Abraham ce que je veux faire ? » Dieu veut faire part de son projet au patriarche avec lequel il a conclu une alliance. Celle-ci engage le patriarche et sa descendance à pratiquer la justice et le droit. Abraham et Sarah ne viennent-ils pas d’apprendre que la promesse de la naissance d’un fils leur est acquise ? Oui, le Seigneur est maître de l’impossible. Ainsi, avec audace, Abraham ose sonder respectueusement son Seigneur, qui se laisse toucher par l’interpellation au point de modifier son projet. D’intercession en intercession, Abraham apprend que le Seigneur écoute sa prière. Tandis que diminue le nombre de justes espérés pour que Dieu épargne la ville, la foi d’Abraham grandit. Celui-là même dont saint Paul dira « qu’ayant eu foi en Dieu, il lui fut accordé d’être juste ». La sagesse d’Abraham de ne pas descendre en deçà de dix justes peut sans doute être entendue comme un acte de foi et de respect de Dieu. La justesse de la demande du patriarche est peut-être de se tenir dans une distance appropriée avec son Seigneur, sans prendre sa place. Comment demander avec l’ardeur d’Abraham la miséricorde du Seigneur sans chercher à lui imposer la manière dont il choisira de faire miséricorde ?

Ai-je l’audace de parler au Seigneur comme « un ami parle à son ami », d’intercéder avec insistance et respect ?

Quelle est la place de la supplication et de l’intercession pour le monde dans ma prière ?

 Anne Da, sœur Xavière

Pour aller plus loin : https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwj_5bbOmtiOAxVyfKQEHeZIHSoQFnoECDkQAQ&url=https%3A%2F%2Fjecherchedieu.ch%2Ftemoignages%2Fpredication%2Fpredication-decu-par-la-vie-decu-par-dieu-luc-11%2F&usg=AOvVaw3kCFMtqcJ34a-JTw1ZuwPi&opi=89978449

 

16e dimanche du temps ordinaire

20 juillet

 

Lecture du livre de la Genèse (18, 1-10a)

Psaume 14 (15)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens (1, 24-28)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (10, 38-42)

Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une sœur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.

Méditation

On pourrait croire, à imaginer Abraham « assis à l’entrée de sa tente à l’heure la plus chaude du jour », qu’il somnole doucement, alangui dans de vagues rêveries. Le texte biblique réfute rapidement cette image. Dès qu’il relève les yeux, Abraham reconnaît le Seigneur dans les trois hommes qui lui sont apparus et réagit de la manière la plus appropriée possible en lui disant, en somme : « Reste avec moi ! » La spontanéité d’Abraham provient donc du fait qu’il était en état de veille, au sens le plus actif du terme : il guettait. Autrement dit, il priait. La Bible est remplie de ces personnages qui agissent promptement, sans hésitation, lorsqu’ils perçoivent que Dieu leur rend visite. Un autre exemple est celui de Matthieu, qui quitte tout dès que Jésus lui dit : « Suis-moi. » On peut avoir l’impression que ces passages manquent de vraisemblance. Pourtant, la « sainte spontanéité » qu’ils dépeignent, pleine de joie et d’assurance, est bel et bien l’un des fruits d’une disposition intérieure d’écoute spirituelle. Nous en avons un exemple parfait avec Marie, la sœur de Marthe. Bien que cette dernière soit occupée à un service utile, elle n’a pas saisi aussi bien que Marie ce que l’instant exigeait : le Seigneur est là, écoutons-le. Puisque Dieu, par respect pour notre liberté, ne fait jamais irruption dans notre vie avec tambour et trompette, le silence nous est nécessaire pour le reconnaître – et plus encore pour être prêts à le suivre prestement, au moindre de ses signes.
Quand ai-je eu, pour la dernière fois, le sentiment net d’être visité par Dieu dans ma vie ?
Est-ce que je me ménage des temps de silence, en marge de mon affairement quotidien ? 

Jonathan Guilbault, directeur éditorial de Prions en Église Canada

 

15e dimanche du temps ordinaire


C'est quoi le prochain selon la Bible ?
du latin proximus, proche. C'est celui qui est autre que moi et dont je me rends proche. Il est différent de moi, peut avoir une autre culture, une autre religion mais je le reconnais comme enfant de Dieu, revêtu de la même dignité.

 

Lecture du livre du Deutéronome (30, 10-14)

Psaume 18B (19)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Colossiens (1, 15-20)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (10, 25-37)

Méditation

Un docteur de la Loi, une mise à l’épreuve et une interrogation sur la vie éternelle conduisent Jésus à raconter cette parabole, traditionnellement appelée du Bon Samaritain. L’attitude des trois personnages envers l’homme blessé au bord du chemin illustre l’interpellation que Jésus adresse à son interlocuteur : « À ton avis, qui s’est fait le prochain ? » Jusque-là, aimer son prochain pouvait être compris comme aimer ceux qui nous sont proches. Désormais, la dynamique est inversée car Jésus invite à se rendre prochain de celui qui souffre. Autrement dit, il ne s’agit plus de se demander qui mérite notre amour, mais de savoir comment se rapprocher de celui qui est dans la détresse. Le prochain n’est pas seulement celui qui est géographiquement, socialement ou religieusement proche. Il est aussi celui qui agit avec amour et compassion, comme le Samaritain de la parabole. Il est aussi n’importe quel être humain plongé dans le malheur, comme l’homme roué de coups. Aimer son prochain comme soi-même, se faire le prochain de celui qui souffre, c’est du concret, et nous voilà invités à faire de même. Jésus est le vrai Samaritain. Il n’a pas aboli, mais il a accompli la Loi. Par sa naissance, sa mort et sa résurrection, il s’est rendu prochain de notre humanité vouée à la mort. Il l’a délivrée. Et il l’a menée à la vie éternelle.

Qu’est-ce qui me touche dans cette parabole ?

Qu’est-ce que j’apprends de la mission de Jésus ?

Comment mettre en pratique l’amour du prochain aujourd’hui ?

Karem BUSTICA, rédactrice en chef de Prions en Église

14e dimanche du temps ordinaire

Petit rappel :

Nous voici dans ce « temps ordinaire ». Nous pourrions nous demander si ces mois que nous vivons parfois avec tant de difficultés sont si ordinaires que cela ? … Ce serait oublier que la liturgie nous fait réfléchir sur le temps « ordonné à Dieu », et non pas un temps de routine quotidienne. Avec le Seigneur, rien n’est jamais banal !!!

Lecture du livre du prophète Isaïe (66, 10-14c)

Psaume 65 (66)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Galates (6, 14-18)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (10, 1-12.17-20)

Méditation

Avant de voyager, mieux vaut prévoir un billet ­aller-retour. Après l’envoi en mission, les disciples sont revenus à Jésus. Au départ, soixante-douze disciples reçoivent leurs pouvoirs de Jésus pour agir en son nom. Leur nombre signifie que cette mission est devenue l’affaire de tous. Envoyés deux par deux, ils deviennent pour la loi juive des témoins crédibles de sa parole. Il leur faut prier pour recevoir leur force du Maître de la moisson et accepter de s’en remettre à lui sans s’encombrer de détails. Au-delà des individus, les disciples rejoindront des maisons et des villes entières pour y porter la paix ; la confiance et le salut de Dieu. Mangeant et buvant ce qu’on leur servira, ils deviendront signes de sa tendresse et de sa proximité. Les interdits alimentaires abolis, ils se laisseront accueillir par tous, y compris par les païens. Chaque année à Jérusalem, la tradition était de sacrifier au temple soixante-douze bœufs et de prier pour les nations païennes environnantes. Jésus ne se contente pas de prier. Il envoie ses disciples. Mis à part l’expulsion des démons, on ne sait pas grand-chose de leur mission. Le livre des Actes des Apôtres racontera tout cela en détail. Mais ce retour des disciples tout joyeux annonce déjà un succès plus grand que celui des Apôtres. C’est pourquoi Jésus remerciera le Père de leur avoir donné la vie et le pouvoir de la transmettre.
Vacances signifient déplacement. Comment revenir à Jésus ou demeurer avec lui partout où je suis ?
La moisson est abondante. Sommes-nous suffisamment missionnaires pour les familles et la société d’aujourd’hui ? 

Vincent Leclercq, prêtre assomptionniste

13e dimanche du temps ordinaire

Centenaire de la cannonidation du saint curé d'Ars. Né le 8 mai 1786, mort en 1859, canonisé en 1925, déclaré patron des prêtres du monde en 2009.

Allez à la messe selon le curé d'Ars

"Si vous voulez que le culte que vous rendez à Dieu lui soit agréable et avantageux pour le salut de votre âme, mettez le en pratique : commencez à vous préparez à la sainte Messe dès que vous vous éveillez, en vous unissant à toutes les messes qui se disent dans ce moment. Lorsque la cloche sonne pour vous appelez dans la maison du bon Dieu, pensez que c'est Jésus Christ lui même qui vous appelle ; partez sur le champ, afin d'avoir quelque moment pour méditer sur la grandeur de l'action à laquelle vous allez assister. Faites un acte de foi de tout votre coeur. Demandez à Dieu qu'il vous fasse la gâce de ne rien perdre de toutes les faveurs qu'il accorde à ceux qui y viennent avec de bonnes dispositions ; ouvrez votre coeur afin que la parole de Dieu puisse y entrer, y prendre racine et y porter du fruit pour la vie éternelle. Avant de sortir de l'église, ne manquez jamais de remercier le bon Dieu des grâces qu'il vient de vous faire, et allez vous en chez vous tout occupés de ce que vous avez vu et entendu."

Solennité de saints Pierre et Paul

"Seigneur, tu nous as donné ce jour de sainte joie pour fêter les bienheureux Apôtres Pierre et Paul ; accorde à ton Église une fidélité parfaite à leur enseignement, puisqu'elle reçut par eux la première annonce de la foi".

Oraison pour la fête des Saints Pierre et Paul

Dédicace des églises : Vinzier (saints Pierre et Paul), Lugrin (saint Pierre), Saint Paul/Ch (conversion de saint Paul).

Lecture du livre des Actes des Apôtres (12, 1-11)

Psaume 33 (34)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée (4, 6-8.17-18)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (16, 13-19)

Père Placide

HOMELIE A L’OCCASION DE LA FETE DE SAINT PIERRE ET PAUL ET LA CELEBRATION DE LA PREMIERE COMMUNION

Aujourd’hui nous sommes très heureux de célébrer la 1ère communion. Mais pour le préciser, nous célébrons le sacrement de l’Eucharistie. Vous les enfants, aujourd’hui vous recevez le Sacrement de l’Eucharistie. Et l’Eucharistie est communion (relation de tous les fidèles avec Dieu depuis toujours et à jamais). Nous communion au corps du Christ par l’hostie consacrée mais nous communion également au corps du christ qu’est l’Eglise, quand nous partageons la messe, la parole de Dieu, la vie avec les autres au nom du Christ.

Par ailleurs, le sacrement de l’Eucharistie a encore une signification plus large. Elle est un mémorial et sacrifice. C’est-à-dire que nous nous souvenons de la mort de Jésus qui s’est sacrifié pour parce par ce qu’il nous aime. Par la messe, nous nous souvenons et nous vivons sa présence parmi nous quand nous répétons ses paroles : « faites cela en mémoire de moi ».

Enfin l’Eucharistie est une nourriture spirituelle. En le recevant aujourd’hui, nous pouvons l’accompagner avec une prière, demandant à Jésus de nous donner la force de son Esprit pour qu’au lieu de nous décourager nous soyons plus forts.

En plus, nous avons la joie de célébrer la grande fête de Pierre et Paul, apôtres. Pierre qu’on peut appeler le 1er pape et Paul qui a évangélisé beaucoup les peuples qui n’étaient pas juifs.

C’est à son initiative que Jésus les a appelés. La suite montre qu’ils étaient disposés à changer et à suivre celui qui les a appelés jusqu’à mourir pour lui. C’est pourquoi d’ailleurs nous portons le rouge : c’est pour marquer leur martyre.

En ce qui nous concerne, Jésus nous a appelés par le baptême ,par d’autres circonstances, et il continue de se manifester à nous. Il met devant nous sa Parole et les évènements. Peut-être qu’à l’occasion de ces fêtes, Jésus se manifeste en nous dans les rencontres que nous allons avoir, éclairés par la vie de ses apôtres.

Comme il a délivré Pierre miraculeusement de la prison, qu’il nous délivre également de nos peurs par sa grâce ! Poussions-nous dire un jour comme saint Paul : « le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force. J’ai été arraché à la gueule du lion ; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire » ( 2 Tm 4,17-18).

Cher frères et sœurs demandons au Seigneur d’être disponible davantage pour accueillir sa délivrance. Qu’il nous délivre de nos frayeurs comme le Psaume de ce dimanche le disait et que le moment venu il nous fasse entrer dans son royaume céleste. A lui la gloire pour les siècles et des siècles.

Méditation

La fête des saints Pierre et Paul est une proclamation de l’Église une, sainte, catholique et apostolique. « Apostolique », c’est-à-dire que l’Église est fondée sans interruption sur la foi transmise par les apôtres. Pierre et Paul sont des témoins éminents de cette foi. Depuis la profession spontanée de Pierre (Mt 16, 16) jusqu’à l’espérance inébranlable de Paul (2 Tm 4, 17), leurs messages soutiennent l’adhésion et l’unité des chrétiens de toute culture et de tout temps. Car la mission de l’Église est de porter le Christ au monde. C’est cela la catholicité : le fait d’annoncer l’Évangile à tous, qui que l’on soit. L’Église s’adresse à tous les peuples. Pierre et Paul nous apprennent qu’il ne s’agit ni d’une multinationale ni d’une ONG, car le rassemblement en une même foi est un élan vers Dieu, une ouverture à lui. Le Christ et son Esprit rassemblent l’Église, comme le révèlent Pierre et Paul et les communautés qu’ils ont formées, et non le charisme d’un dirigeant. C’est dans ce sens que l’Église est sainte. Non pas que ses membres soient sans péché, mais parce qu’elle est sanctifiée par l’Esprit Saint. Pierre et Paul se sont laissé transformer par la grâce de Dieu. Leur martyre en est le témoignage ultime. Et l’unité ? C’est sans doute le trait le plus surnaturel de l’Église, car nous croyons que c’est à travers elle que Dieu fait de tous les peuples une seule et même famille.
Que m’inspire la fête des saints Pierre et Paul ? De qui me sens-je le plus proche ? Pourquoi ? En ce jour où l’Église fête les saints Pierre et Paul, quelle est ma profession de foi ? 

Karem Bustica, rédactrice en chef de Prions en Église

Pourquoi Saint Pierre est-il toujours associé à Saint Paul ?
Pierre est la pierre sur laquelle le Christ bâtit son Église ; Paul, le prédicateur qui voyagera sur tout le bassin méditerranéen pour apporter l'Évangile aux païens. Tous deux mourront en martyrs, Pierre crucifié la tête en bas, et Paul, décapité.

Qui est le fondateur des églises Paul ou Pierre ?
Saint Paul, fondateur d'innombrables Églises. A travers la Grèce, au fur et à mesure qu'apparaissent dans le récit des noms et des visages, se tisse un lien qui nous montre comment prend forme "l'Église de Dieu" (Actes des Apôtres, chapitre 20).

Pierre et Paul, « colonnes de la foi », l’Evangile les unissait alors qu’ils sont différents, nous sommes des pierres vivantes du temple qu’est l’Eglise.

LES VIES de saint Pierre et de saint Paul sont imbriquées entre elles par l’amour de Jésus-Christ et par le désir partagé d’évangéliser. Différents par leur origine, leur tempérament et leur formation, ils ont consacré, à partir de l’appel du Seigneur, le meilleur de leurs énergies à rendre témoignage à travers le monde de la joie qu’ils avaient reçue, chacun selon sa mission et son style : Pierre, comme chef de l’Église et Paul comme apôtre des nations. Ils ont fait connaissance à Jérusalem, lorsque Paul a rendu visite aux apôtres trois ans après sa conversion (cf. Ga 1, 15-18). Ils ont passé ensemble à peine quelques jours. Il n’est pas exclu qu’ils se soient rencontrés postérieurement à Rome, lorsque Paul a été incarcéré dans la capitale de l’Empire. Nous savons que, par leur martyre, les deux ont rendu en cette ville le plus grand témoignage à l’amour du Christ : Pierre a été crucifié et Paul décapité. C’est dans la ville éternelle que reposent leurs reliques, dans les basiliques qui leur sont dédiées. Tel est le témoignage du prêtre romain Gaïus, vers l’an 200 : « Je peux te montrer les dépouilles des apôtres ; que tu ailles au Vatican ou à la Via Ostiensis, tu trouveras les trophées des fondateurs de cette Église » [1]. Nous voyons aujourd’hui ce que Dieu peut faire de ceux qui s’ouvrent généreusement à son action. « Courage ! Tu en es capable. — Ne vois-tu pas ce que la grâce de Dieu a fait de ce Pierre somnolent, renégat et lâche…, de ce Paul persécuteur, haineux et obstiné » [2]. « La tradition chrétienne considère saint Pierre et saint Paul comme inséparables : en effet, ensemble, ils représentent tout l’Évangile du Chris » [3]. Les deux sont un des fondements de l’Église, symboles de son unité et colonnes de la foi. Pour cette raison, l’Église célèbre le même jour la Dédicace des basiliques romaines de Saint-Pierre et de Saint-Paul, édifiées sur leur tombeau.

DEUX GRANDES STATUES se trouvent devant la façade de la basilique de Saint-Pierre, facilement identifiables grâce à ce qu’elles portent dans leurs mains : les clés dans les mains de Pierre et une épée dans celles de Paul. Les clés, que Pierre reçoit du Christ, représentent son autorité. Le Seigneur lui promet qu’en tant qu’administrateur fidèle de son message il lui reviendra d’ouvrir la porte du Royaume des cieux (cf. Ap. 3, 7). L’épée que Paul tient dans ses mains est l’instrument avec lequel il fut tué. Cependant, en lisant ses lettres nous apprenons que l’image de l’épée évoque aussi sa mission évangélisatrice. Sentant la mort toute proche, il écrit à son disciple Timothée : « J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi » (2 Tm 4, 7). Paul a été appelé le treizième apôtre, même s’il n’a pas fait partie du groupe des Douze, car c’est le Christ qui l’a appelé sur la route de Damas. Du point de vue humain, ils étaient bien différents et, vraisemblablement, leurs relations ont connu des tensions. Or, celles-ci n’ont pas été un obstacle pour que l’un et l’autre réalisent « une manière nouvelle d’être frères, vécue selon l’Évangile, une manière authentique rendue possible par la grâce de l’Évangile du Christ opérant en eux » [4]. Saint Josémaria l’exprimait ainsi : « Je voudrais — aide-moi par ta prière — que, dans la Sainte Église, nous nous considérions tous membres d’un seul corps, comme nous le demande l’Apôtre, et que nous vivions à fond, sans indifférence, les joies, les tribulations, l’expansion de notre Mère, qui est une, sainte, catholique, apostolique, romaine. Je voudrais que nous vivions une véritable identité des uns aux autres, et de nous tous au Christ » [5].

QUAND on fait la dédicace d’un temple pour le culte, le bâtiment cesse d’être un lieu commun pour devenir un espace sacré, ayant pour finalité de rendre gloire à Dieu. Au cœur du rite se trouve la consécration de l’autel qui, étant complètement dénudé, est oint avec le chrême en son milieu et aux quatre angles. Ensuite, il est encensé et revêtu de nappes, de fleurs, de cierges et de la croix. Le célébrant, un cierge allumé dans sa main, invoque la « lumière du Christ », de façon analogue à ce qui se fait pendant la Veillée pascale. À l’image d’un temple, tous les chrétiens ont été consacrés à Dieu au moment de leur baptême et oints sur la poitrine avec le saint chrême. À nous aussi, une bougie nous a été remise, allumée sur la flamme du cierge pascal, pour que nous soyons des foyers de lumière au milieu du monde. Nous pouvons donc collaborer avec enthousiasme à l’édification de l’Église puisque nous sommes des « pierres vivantes » (1 P 2, 5) de cet édifice surnaturel. Ces deux témoins de la foi sont admirables non seulement pour posséder des qualités inégalables mais plutôt parce que, au cœur de leur histoire, se trouve « la rencontre avec le Christ qui a changé leur vie. Ils ont fait l’expérience d’un amour qui les a guéris et libérés et c’est pourquoi ils sont devenus apôtres et ministres de libération pour les autres » [6]. « Pierre connaissait personnellement Marie et, en dialoguant avec elle, surtout dans les jours qui ont précédé la Pentecôte (cf. Ac 1, 14), il a pu approfondir sa connaissance du mystère du Christ. Paul, en annonçant l’accomplissement du plan de salut “dans la plénitude des temps”, n’a pas manqué de rappeler la “femme” dont le Fils de Dieu est né dans le temps (cf. Ga 4, 4) » [7]. Nous lui demandons de nous aider à nous engager dans l'aventure de l'édification de l'Église, comme l'ont fait saint Pierre et saint Paul.

[1]. Eusèbe, Histoire ecclésiastique, II, 25, 7. [2]. Saint Josémaria, Chemin, n° 483. [3]. Benoît XVI, Homélie, 29 juin 2012. [4]. Benoît XVI, Homélie, 29 juin 2012. [5]. Saint Josémaria, Forge, n° 630. [6]. Pape François, Homélie, 29 juin 2021. [7]. Pape François, Angélus, 29 juin 2015.

Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ Fête Dieu

La Fête du Saint-Sacrement (2e dimanche après la Pentecôte depuis le concordat de 1801 -au lieu du jeudi- en vertu d’un indult papal pour permettre la participation de tous les fidèles) a été instituée au Moyen Âge pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l'eucharistie.

 

Lecture du livre de la Genèse (14, 18-20)

Psaume 109 (110)

Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens (11, 23-26)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9, 11b-17)

Sainte Trinité

Lecture du livre des Proverbes (8, 22-31)

Psaume 8

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains (5, 1-5)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (16, 12-15)

Méditation

La solennité de la Sainte Trinité    

Le dimanche après la Pentecôte a lieu la Solennité de la Sainte Trinité. Au terme des cycles de l’Incarnation et de la Rédemption (Noël et Pâques), conclus par le don de l’Esprit Saint (Pentecôte), on comprend que l’Église s’arrête au mystère de la Trinité. Bien que la fête ait surtout une résonance dogmatique, assez étrangère à la tonalité habituelle des anciennes solennités, cette célébration est un rappel opportun de la source et du terme de toute la vie chrétienne.

Tout acte liturgique commence « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » et se trouve rythmé par des « Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit » ou par d’autres doxologies trinitaires (voir Par lui). C’est parce qu’ils ont été baptisés « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » que les chrétiens peuvent, en vertu du sacerdoce commun des fidèles, célébrer l’Alliance : non seulement se prêter à l’action de salut opérée par la Trinité, mais entrer dans la vie même des trois Personnes divines. Les fidèles doivent se rappeler que la liturgie de la Jérusalem céleste, à laquelle participe réellement la liturgie d’ici-bas, est l’insertion parfaite de l’Église, Épouse et Corps du Christ, dans la vie du Fils, engendré par le Père dans l’Esprit Saint, et refluant vers le Père dans le même Esprit Saint. Voir Gloire, Esprit Saint, Alliance, Assemblée.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

 

Avant les siècles, dès le commencement, depuis toujours, une présence, une communion : le Seigneur m’a faite pour lui. La lecture des Proverbes fait résonner une réalité que nous ne pouvons saisir mais seulement appréhender par grâce. La figure de la Sagesse esquissée renvoie au Dieu, au-delà de tout créé, que nous ne pouvons qu’appeler « l’Inconnaissable ». L’union profonde entre le Seigneur créateur et la Sagesse se dit en termes d’une présence. « J’étais là […], je grandissais à ses côtés […], je faisais ses délices jour après jour […] trouvant mes délices avec les fils des hommes. » Une présence ouverte au créé, à l’amitié avec l’humanité. Cette figure de la Sagesse, nous la voyons prendre corps en ­Jésus Fils de Dieu dans les écrits du Nouveau ­Testament. Lui qui ­grandissait en sagesse et en grâce au cœur des siens à Nazareth. Lui qui livre sa vie, aimant jusqu’à l’extrême, pour rassembler tous les fils et filles de Dieu que nous sommes et les présenter au Père pour sa gloire. Lui qui a promis d’être avec nous chaque jour pour toujours, au cœur de notre quotidien. Conduits par l’Esprit, nous sommes peu à peu introduits dans une connaissance intérieure du Christ Jésus pour partager avec lui, par lui et en lui une communion intime avec le Père. Père, Fils, Esprit, trois personnes distinctes en un Dieu unique : mystère de notre foi, source de notre joie, grâce d’une espérance qui ne déçoit pas.
Puis-je repérer la manière dont l’Esprit Saint me conduit à glorifier le Père dans le concret du quotidien ?
Comment témoigner de ma foi en la Trinité sur mon lieu de travail, auprès de mon entourage ? 

Anne Da, xavière

Pentecôte

 Lecture du livre des Actes des Apôtres 2, 1-11

Psaume 103 (104)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Romains 8, 8-17

Évangile de Jésus Christ selon St Jean 14, 15-16.23b-26

Méditation

L’ÉGLISE NAÎT AU SOUFFLE DE L’ESPRIT

Souffle et feu, l’Esprit s’empare d’hommes pour en faire des Apôtres, des passionnés de l’annonce de la Bonne Nouvelle, des témoins fidèles du Christ, jusque dans le don d’eux mêmes, et parfois au risque de leurs vies. L’Église naît au souffle de l’Esprit. D’une poignée d’hommes emmurés dans leur peur, l’Esprit fait d’infatigables témoins, des prédi cateurs enthousiastes, des ambassadeurs de la loi d’amour. L’Esprit, nous dit l’évangile, donne aux disciples de relire et de compren dre ce qu’ils ont vécu, vu et entendu. Le compagnonnage avec leur Maître et Seigneur a été un chemin d’apprentissage et d’accueil de la Bonne Nouvelle. Hier comme aujourd’hui, le temps de la relecture donne sens et force à la mission des disci ples du Christ. Garder la Parole et les com mandements est signe d’amour et devient alors essentiel pour garder le cap, laisser nos vies grandir au souffle de l’Esprit et choisir à jamais le Christ comme maître et ami. L’Esprit prend soin de nos communautés dont l’avenir tient à leur capacité à être mis sionnaires. C’est ce même Esprit qui fait de nous des enfants de Dieu et qui nous pousse à nous tourner vers le Père. C’est ce même Esprit qui fait toutes choses nouvelles. L’Esprit fait de nous des vivants. Avec le Christ, nous sommes déjà ressuscités. Du huis clos où étaient enfermés les Apôtres, l’Église prend la mer et entraîne dans son sillage toute l’humanité sauvée par la mort et la résurrection du Christ. Nous entendons souvent la question « Qu’as-tu fait de ton baptême ? ». Et si, aujourd’hui, je me demandais ce que j’ai fait de ma confirmation ? L’Esprit fait-il de moi un vivant ? L’Esprit habite-t-il ma prière ? Suis-je passionné de l’annonce de la Bonne Nouvelle par ma vie et mes actes ?

Benoît Gschwind, évêque de Pamiers