Baptême des adultes

Le catéchuménat, c'est-à-dire le cheminement vers le sacrement du baptême, se vit au sein du Groupe Paroissial Sacramentel (GPS). Retrouvez ici plus de détails.

Les adultes reçoivent le baptême lors de la veillée Pascale à l'issue du temps de catéchuménat qui s'étend sur environ deux années.

Prenez contact avec le curé de la paroisse si vous envisagez cette démarche.

Témoignages

J'ai toujours eu la Foi, la Foi en Dieu, cependant je ne pratiquais pas. J'aimais simplement visiter les églises lors de mes voyages. Ces endroits me procurent sérénité et apaisement ; je m'y sens bien.

Les années ont passé et le moment de retrouver l'Église arrivait... En effet, l'inscription de ma fille au catéchisme du Dimanche Ensemble m'a amenée à découvrir une super paroisse, un bon groupe de lecture des évangiles et nous finissons toujours nos matinées par la messe.

C'est à ce moment que j'ai eu le déclic ; je commençais à me sentir de plus en plus mal à l'aise, notamment pendant le temps de l'eucharistie. J'avais honte de ne pas pouvoir communier. Le cheminement vers mon baptême commençait...

J'ai eu l'idée un peu folle de vouloir faire mon baptême la même année que la communion de ma fille. Deux années étaient nécessaires, cependant, pour découvrir le Christ mais je pensais pouvoir "y arriver" en un an... À travers la vie de Jésus, je redécouvre l'humilité la générosité ; je me surprends à prier plus. Je lis les évangiles et des textes bouleversants avec nos accompagnateurs ainsi que les autres catéchumènes. Je comprends qu'il me faut plus de temps que je l'imaginais pour me préparer.

Ce jour que j'attends depuis si longtemps arrive enfin. Je suis submergée par l'émotion. Je suis tellement impatiente de recevoir enfin le sacrement tant attendu. Ce moment, je le vis avec ma famille. Je le partage surtout avec ma fille qui n'a finalement pas pu communier plus tôt à cause de la pandémie - clin d'oeil du Seigneur. Je suis maintenant sereine, en symbiose avec Dieu, enfin à ma place de Chrétienne dans cette belle communauté.

Un grand merci à mes accompagnatrices ainsi qu'à toute l'équipe.

Séverine

Je ne suis pas née dans une famille chrétienne. Un jour de mai 2017, je suis entrée dans une église. Et là, j’ai senti, au plus intime de mon intime, l’appel du Christ. Il venait jusqu’à moi… pour me relever.

J’ai mis du temps. Car cela me paraissait incongru, impossible, inimaginable. Interdit même, que je puisse me convertir. Mais moi, je savais. J’avais été appelée. Et je trouverais le moyen de répondre. Pour cela, j’ai dû poser un choix.
Et aujourd’hui encore, la Parole vivante de Dieu transmise dans la Bible, est ma boussole quotidienne. Elle m’aide, me guide, me répond… me confronte aussi. « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. » (Matthieu 10, 37)

On peut se demander : est-ce que ça vaut le coup ? Deux ans, quand même, c’est long ! Mais quand on a tout à apprendre, du déroulement d’une messe dans toutes ses subtilités, à l’articulation des livres de la Bible, quand on se pose des questions aussi fondamentales que : suis-je digne d’être pardonnée ? Est-ce que je mérite l’amour de Dieu ?

Alors oui, ces deux années deviennent une chance. Le temps d’apprendre à refaire un pas en avant, quand la veille on en avait fait deux en arrière. Ce n’est pas la même chose d’avoir rencontré le Christ que de ne pas l’avoir rencontré ! Jésus est un ami exigeant.

L’accompagnement des catéchumènes est extraordinaire : des rendez-vous réguliers, en individuel, en groupe, en couple en ce qui me concerne, avec les accompagnateurs, les responsables, les prêtres, nos parrains, marraines…
On intègre une famille bienveillante, qui incarne les valeurs du christianisme. C’est tellement important lorsque l’on est en pleine recherche du chemin de vie et de vérité. Tout cela m’a tellement aidée ! Je n’aurais pas été au bout sans cela.

J’ai encore beaucoup à apprendre. Et je suis convaincue que le baptême n’est pas une fin, mais un commencement. Je dois quand même confesser que je l’ai vécu comme un sacré aboutissement ! Aujourd’hui, les paroles de notre évêque résonnent à jamais en moi : « D’abord rencontrer le Christ, puis vivre avec lui, pour ensuite le suivre.»

Disciple du Christ je suis, Seigneur, me voici.

Sonia, 44 ans