MOT DE LA COMMUNAUTÉ D’OYOM ABANG — Soeurs de la Croix

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MOT DE LA COMMUNAUTÉ D’OYOM ABANG

« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon sauveur. » Je rends grâce à Dieu pour la vie qu’Il me donne chaque jour. En quelques lignes, je vais vous partager mon expérience de malade hémodialysée que je vis avec les autres patients à l’hôpital général de Yaoundé.

L’hôpital général de Yaoundé est une structure sanitaire de référence qui regroupe en son sein plusieurs services, entre autres le service de l’hémodialyse pour les patients souffrant d’une insuffisance rénale, qui est une maladie causée par une hypertension artérielle, provoquée par le diabète, ou encore par la prise des médicaments anarchiques. Nous sommes organisés en séance de trois groupes de dialyse par semaine.

1er groupe lundi - jeudi ;

2e groupe mardi - vendredi ;

3e groupe mercredi - samedi ;

Moi, je fais partie du dernier groupe donc mercredi, samedi. Ces jours, je vais très tôt parce que je suis programmée à 4 heures ; une séance de dialyse dure 4 heures, pendant ces 4 heures, le patient est connecté à un générateur ; nous avons droit à deux séances de dialyse par semaine.

Au sein de nos groupes, nous formons déjà une famille de dialyse dans laquelle nous tenons des rencontres pour le bon fonctionnement de notre service, nous nous entraidons pour une poche de sang, un cathéter, une fissure, ou une intervention chirurgicale.

Nous aidons davantage ceux qui sont dans le besoin. Nous avons aussi des séances éducatives données par les médecins pour mieux vivre avec cette maladie. Il faut noter que cette maladie exige une hygiène de vie rigoureuse avec un régime strict pour se maintenir en santé. Chaque mois, nous devons vérifier notre numération sanguine...

Ce que j’ai compris de la vie est que dans la souffrance, il faut s’abandonner totalement entre les mains de Dieu, car Lui seul a une réponse à tous nos problèmes ; cette épreuve m’a permis de garder ma foi en Dieu seul. Je suis à ma troisième année de dialyse. Par la grâce de Dieu, je vis avec, tout en respectant les recommandations des médecins.

- Sœur EDITH PELAGIE NDZIE